Nouvelle-Zélande: au moins 49 morts dans l’attaque de deux mosquées

Quarante neuf personnes ont été tuées et 20 grièvement blessées dans des attaques contre des mosquées à Christchurch vendredi, en Nouvelle-Zélande, a annoncé la Première ministre Jacinda Ardern. Un bilan provisoire fait également état d’une vingtaine de blessés. Quatre personnes ont été interpellées. La piste du terrorisme d’extrême droite est avancée.

La Nouvelle-Zélande vient de connaître «un acte de violence extraordinaire et sans précédent», selon l’aveu de la première ministre, Jacinda Arden. Un bilan provisoire fait état d’une quarantaine de personnes décédées et d’une vingtaine de blessés.

Quatre personnes ont été interpellées, trois hommes et une femme. Le premier ministre australien, Scott Morrison a annoncé qu’une des personnes impliquées était un ressortissant de son pays, connu pour être un «terroriste extrémiste de droite, violent». La police néo-zélandaise a annoncé par ailleurs avoir désamorcé des engins explosifs retrouvés sur les véhicules des suspects.

Des témoins ont déclaré aux médias qu’un homme vêtu d’une tenue de camouflage et muni d’un fusil automatique avait ouvert le feu de manière aléatoire à l’intérieur de la mosquée Al Noor, située dans le centre de Christchurch. Des témoins ont raconté avoir vu des corps ensanglantés. Des enfants figureraient également parmi les morts. La police a demandé aux gens de ne pas partager «des images extrêmement pénibles» après la mise en ligne d’une vidéo montrant un homme blanc se filmant en train de tirer sur des fidèles dans une mosquée.

Les victimes, peut-être des migrants ou des réfugiés

La première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, a déclaré que son pays connaissait l’une des ses journées «les plus sombres». Les victimes, peut-être des migrants ou des réfugiés, «ont choisi de faire de la Nouvelle-Zélande leur pays, et c’est leur pays. Ils sont nous. La personne qui a commis cette violence contre nous ne l’est pas», a-t-elle déploré.

Dans une première réaction, le premier ministre français, Édouard Philippe, a déploré «des chiffres impressionnants et à bien des égards terrifiants».

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