L’Organisation des Nations Unies a affirmé que plusieurs milliers de personnes ont fuit la région frappée par les attaques de samedi dernier.
Ils sont près de 10 000 à avoir fuit les violences. 10 000 nigériens, poussés par les récentes offensives des combattants djihadistes, qui comme il y a une semaine, continuent de frapper les populations civiles.
Samedi dernier, 105 villageois étaient tués dans la région de Tillabéri, dans l’ouest du Niger. C‘est l’attaque djihadiste la plus meurtrière depuis le début du conflit au Sahel en 2012. Endeuillé, le Niger a promis de renforcer le dispositif de sécurité à la frontière malienne dans la zone des « trois-frontières« , où les membres des groupes djihadistes du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans et de l’Etat Islamique au Grand Sahara concentrent leurs attaques.
Selon le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), les populations de douze autres villages de la région de Tillabéri, par craintes d’être à leur tour ciblés par les djihadistes, ont fuit de manière préventive.
Alors que le Mali attends le nom de son prochain président, cette attaque vient rappeler l’importance du défi sécuritaire qui attend le successeur de Mahamadou Issoufou. Depuis le début du conflit, plusieurs milliers de civils ont été tués dans les attaques des djihadistes. Entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ce sont près de trois millions de personnes qui ont dû fuir leurs domiciles dans la région.