Mes chers compatriotes,
Je suis heureux de m’adresser à vous pour vous présenter mes vœux au seuil de ce nouvel an.
J’associe mes prières aux vôtres pour le repos de l’âme de nos chers disparus et le prompt rétablissement de nos malades.
J’ai une pensée affectueuse pour tous ceux et toutes celles qui sont dans le besoin. Ils méritent notre soutien.
A vous, chers compatriotes de la diaspora, je réitère ma gratitude au nom de la Nation pour votre participation exemplaire à nos efforts de développement et de solidarité.
Je salue et encourage nos Forces de défense et de sécurité, engagées au service de la nation et de la paix dans le monde.
Mes chers compatriotes
En cette veille de l’année 2019, qui ouvre aussi la phase 2 du Plan Sénégal Emergent, il sied de vous entretenir de l’état de la nation par un aperçu du chemin parcouru pour l’équité territoriale et la justice sociale.
Ensemble, nous avons travaillé. Ensemble nous avons progressé.
En 2012, notre situation économique était marquée par une croissance faible et erratique de 1,7% ; et un déficit budgétaire de plus de 6,7% du PIB.
La fourniture d’électricité s’était dégradée à un niveau sans précédent, affectant gravement les ménages et les entreprises, au point de provoquer des émeutes et de compromettre toute possibilité de croissance.
Devant cette impasse, nous avons lancé en février 2014, le Plan Sénégal Emergent, pour la transformation structurelle de notre économie, la promotion du développement solidaire et inclusif, et le raffermissement de l’Etat de droit, dans la paix et la sécurité.
Sur ce dernier volet, je me réjouis de la dynamique de paix retrouvée en région naturelle de Casamance. Pour soutenir et consolider cette dynamique, j’ai pris des mesures d’accompagnement, dont l’initiative Pôle de Développement de la Casamance, le Programme de désenclavement aérien, maritime et terrestre, ainsi que le statut de Zone touristique spéciale d’intérêt national.
Je remercie à nouveau toutes les bonnes volontés engagées dans la réconciliation et le retour définitif de la paix qui demeure l’aspiration partagée de tout notre peuple.
Au plan économique, nos performances sont à présent appréciables, avec un taux de croissance de 7,2%, en fin 2017 et une moyenne annuelle de 6,6% depuis le lancement du PSE.
Notre taux d’endettement se situe actuellement à 47,7% de notre PIB, et reste largement en dessous de la norme communautaire de l’UEMOA fixée à 70%.
La réussite de la première phase et le succès éclatant du lancement de la Phase II du PSE confirment que nous sommes sur la bonne voie ; par nos propres efforts, et par l’engagement unanime de nos partenaires publics et privés à nos côtés.
Cette confiance renouvelée, mes chers compatriotes, est à notre crédit collectif. Nos partenaires nous font confiance parce que notre pays est crédible au plan politique ; notre vision de développement économique et sociale est cohérente ; notre diplomatie est respectée, et nos amitiés sont solides à travers le monde.
Pour ma part, depuis 2012, je me suis évertué à rester à votre écoute et à votre service, toujours dans le temps utile, le temps de l’action qui, seule, produit des résultats.
Nous avons ainsi achevé un vaste programme de 43 projets d’infrastructures routières, sur un linéaire de 1 762 km.
D’autres chantiers routiers se poursuivent sur la dorsale de l’île à Morphile et les axes :
- Ndioum-Ourossogui-Bakel-Kidira-Goudiry-Tambacounda ;
- Kédougou-Salémata ;
- Dialocoto-Mako ;
- et Dabo-Fafacourou-Médina Yoro Foulah-Pata-Kolda.
Avec la mise en service de l’autoroute Ila Touba, notre patrimoine autoroutier est passé de 32 km, en 2011, à 221 km aujourd’hui.
En janvier, je procèderai à l’inauguration de la 2ème section de la VDN et des tronçons autoroutiers AIBD-Thiès et AIBD-Mbour, qui seront suivis du lancement du projet d’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack.
Grâce à nos réalisations, notre réseau routier est aujourd’hui l’un des plus denses en Afrique.
Dans les zones urbaines, le Programme de Modernisation des Villes, PROMOVILLES, couvre à ce jour 32 cités, avec 168 km de routes bitumées, ainsi que des réseaux d’éclairage public, d’assainissement et d’infrastructures sociales.
En milieu rural, plus de 4 000 km de pistes ont été réalisés à travers le Programme d’Urgence de Développement communautaire -PUDC-, l’initiative Pôle de Développement de la Casamance -PPDC-, le Programme national de Développement local et le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers -PUMA-.
Avec 13 ponts déjà construits, nous avons sorti plusieurs localités de l’isolement. D’autres ponts sont en construction à Foundiougne, Marsassoum, Fanaye, Wendou Bosséabé et Ganguel Souleh.
Je me réjouis, également, de l’inauguration, ce 21 janvier, avec mon homologue gambien, du pont sur le Fleuve Gambie. Cet ouvrage mettra fin à la longue et pénible traversée du fleuve, et contribuera au désenclavement des régions méridionales du pays.
De plus, je suis heureux d’annoncer la réception, ce 14 janvier, du chantier du Train Express Régional, d’une capacité de transport de 115 000 passagers par jour.
Cette révolution majeure dans notre système de transport public illustre nos aspirations au progrès et au mieux-être. Les Sénégalais méritent bien de voyager dans les meilleures conditions de ponctualité, de sécurité et de confort. Voilà tout le sens du TER, qui sera jumelé à un système de Bus Transit Rapide et prolongé jusqu’à l’aéroport international Blaise Diagne.
Le transport aérien s’inscrit dans la même dynamique. Après le lancement, le 21 décembre dernier, des travaux de reconstruction complète de 5 aéroports régionaux, notre compagnie nationale, Air Sénégal, recevra, ce 31 janvier, à l’aéroport international Blaise Diagne, le premier de ses deux gros porteurs de dernière génération, Airbus 330-900 NEO.
Si nous déployons autant d’efforts sur les infrastructures, c’est que jamais un pays ne peut se développer sans infrastructures.
Les infrastructures décloisonnent et valorisent nos terroirs, favorisent la libre circulation des personnes et des biens, renforcent l’intégration et la cohésion nationales. Elles nous font ainsi gagner du temps et en productivité tout en constituant un patrimoine pour les générations futures.
Il en est de même du secteur de l’énergie, dont nous avons plus que doublé la production. Nous passons ainsi de 500 MW en 2012 à 1 141 MW en 2018. Il faut y ajouter, à très court terme, deux projets de 60 MW en solaire et 150 MW en éolienne.
Avec plus de 3 000 km de lignes de transport installées, notre réseau électrique, modernisé et densifié, est désormais mis à niveau.
Ainsi, nous avons mis fin aux pénibles désagréments des délestages. De 950 heures de coupures cumulées en 2011, à 24 heures cumulées pour l’année 2018, nous ressentons dans nos ménages et nos entreprises les résultats de notre politique dans ce secteur clé de notre développement.
En outre, avec l’électrification de 2 329 villages, plus de 3 300 000 de nos compatriotes ont pu accéder à l’électricité depuis 2012. Je lancerai très prochainement un nouveau chantier d’électrification de 300 villages.
Avec le projet majeur MCC de 600 millions de dollars, entièrement dédié à l’énergie, et l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières, l’accès universel à l’électricité, à des coûts encore plus abordables, est désormais possible avant l’échéance de 2025.
Sur le volet hydraulique, la construction du grand chantier Keur Momar Sarr 3 se poursuit. Les travaux du projet phare de dessalement de l’eau de mer situé aux Mamelles démarreront en début 2019.
Une fois mises en service en 2020, ces deux infrastructures produiront 300.000 m3 par jour, et résoudront les besoins en eau du triangle Dakar – Thiès – Mbour.
En plus de 21.000 branchements sociaux, d’autres villes, notamment Kaolack, Fatick, Koungheul, Diourbel et Ziguinchor bénéficieront aussi de capacités additionnelles.
En milieu rural, nous avons réalisé 683 forages multi villages depuis 2012.
Aujourd’hui, le taux d’accès à l’eau potable s’établit à 98% en milieu urbain et à 91% en milieu rural.
Nous atteindrons l’accès universel avec l’achèvement des projets en cours et l’exécution de la 2e phase du PUDC en 2022.
En matière de capacités productives, le secteur de la pêche, qui occupe plus de 600 000 acteurs, contribue fortement à nourrir la nation et à générer des recettes d’exportation. Nous poursuivons nos efforts par :
- la construction de nouveaux quais de pêche à Mboro, Fass Boy, Rufisque, Foundiougne, Elinking, Kaffountine, Cap Skiring, Niaguiss, Diogué, Bignona, Ziguinchor et Ndangane Sambou ;
- l’installation, début 2019, d’une unité de fabrique de pirogues en fibre de verre, en remplacement progressif des pirogues en bois ;
- la subvention d’un million de franc CFA par moteur de pirogue ;
- un nouveau Programme d’acquisition de 19 complexes et 76 camions frigorifiques ;
- la subvention annuelle de 20 000 gilets de pêcheurs ;
- l’extension de la phase pilote du projet de géolocalisation, pour sécuriser la pêche artisanale en facilitant le sauvetage en mer.
Mes chers compatriotes,
L’agriculture reste un secteur vital de notre développement. Nous y avons consacré d’importants investissements pour l’augmentation des superficies emblavées, la maîtrise de l’eau, la création de Domaines agricoles communautaires pour les jeunes, la subvention des matériels et intrants agricoles, l’amélioration de la qualité des semences et la diversification des filières.
Avec la modernisation progressive du secteur, toutes nos productions agricoles sont en hausse, et plusieurs filières affichent des niveaux jamais atteints depuis l’indépendance.
Pour la présente campagne, malgré un début d’hivernage déficitaire, des mesures palliatives ont permis des résultats satisfaisants, y compris pour le riz, avec 1 132 795 tonnes.
Il en est de même de la production horticole et arachidière, établie cette année à 1 432 000 tonnes.
C’est dire que l’autosuffisance alimentaire en produits agricoles de base est désormais à notre portée.
En soutien à l’élevage, qui participe également à nos efforts de sécurité alimentaire, les dotations budgétaires ont augmenté de 160% entre le budget de 2012 et celui de 2019.
Entre autres réalisations, je peux citer :
- la clôture entière du ranch Djibo Leyti Ka de Dolly, sur 125 km avec des ouvrages hydrauliques et électriques, ainsi que des pistes ;
- la création d’un Fonds de résilience aux aléas, directement géré par les éleveurs, pour faire face aux périodes de soudure ;
- le soutien aux éleveurs sinistrés au dernier hivernage ;
- la promotion de l’insémination artificielle pour l’amélioration génétique du cheptel ;
- et le renforcement du programme de vaccination contre des maladies dévastatrices.
Mes chers compatriotes,
L’éducation et la formation continuent de rester au cœur de nos priorités. Chaque enfant de ce pays, quelles que soient ses origines sociales, doit avoir la chance d’aller à l’école, d’être utile à lui-même, à sa communauté et à la nation.
C’est pourquoi nos investissements dans l’éducation ont évolué de 310 milliards en 2011 à 477 milliards pour le budget 2019.
Nous avons élargi et mis à niveau la carte scolaire par la construction et la réhabilitation de plus de 10 000 salles de classe, 340 écoles élémentaires, 203 Collèges, 36 lycées, 185 daaras et 20 blocs scientifiques et technologiques, entre autres infrastructures.
Le projet Zéro abri provisoire se poursuit, afin que tous nos enfants étudient dans des conditions dignes.
Ces dernières années, plus de 800 000 enfants ont pu rejoindre les chemins du savoir. Et grâce à nos progrès dans la scolarisation et le maintien des filles à l’école, nous avons atteint la parité filles-garçons du préscolaire au baccalauréat.
Je me réjouis de cette avancée majeure de notre système éducatif, parce que je suis très attaché à l’égalité des chances filles-garçons.
Je rends hommage, à cette occasion, à tous les enseignants de notre pays. Puisque l’enseignant est le premier intrant pédagogique, j’ai institué le Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’Enseignant afin que la nation honore chaque année nos meilleurs enseignants.
Nos efforts ont également porté sur l’enseignement supérieur, avec des avancées sociales significatives dont :
- la résolution du dossier de la retraite des enseignants et la livraison de résidences à Dakar, Bambey et Ziguinchor;
- le doublement de la capacité d’hébergement des étudiants à l’Université Cheikh Anta Diop ;
- la revalorisation du taux mensuel des bourses d’étudiants et la baisse du prix de la restauration dans les universités publiques ;
- et enfin le démarrage d’un nouveau projet de constructions d’hébergements, de restaurants, de centres médicaux et de terrains de sport pour Thiès, Bambey, Ziguinchor, Kaolack, Fatick et Kaffrine.
Enfin, la carte de l’Enseignement supérieur, longtemps limitée à cinq régions, couvre désormais douze de nos quatorze régions.
Mais au-delà des importants investissements dans le système éducatif, il nous faut davantage promouvoir l’apprentissage aux métiers par une formation professionnelle et technique qui prépare mieux à l’emploi et à l’auto emploi.
C’est l’objet du Projet Formation-Ecole-Entreprise -PF2E- dont j’ai lancé la phase pilote en mars dernier, pour un financement de 5 milliards destiné à 25 000 jeunes.
Dans le même esprit, la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des femmes et des jeunes soutient des porteurs de projets ne pouvant pas accéder au crédit bancaire.
Par souci d’équité territoriale, elle déploie ses activités dans toutes les régions et a déjà financé plus de 53 000 bénéficiaires.
Nous développerons ainsi l’auto-emploi, terreau fertile de l’économie sociale et solidaire, dont les résultats viendront renforcer, pour nos femmes et notre jeunesse, nos importants acquis en matière d’inclusion sociale par l’économique.
En effet, depuis 2012, l’administration publique et notre vaillant secteur privé ont su créer, en net, c’est-à-dire créations moins destructions d’emplois, plus de 491 000 emplois, hors secteur agricole et hors secteur informel.
Au fil des années, nos efforts de développement inclusif et de protection sociale se sont aussi amplifiés, avec la revalorisation des pensions de retraite de nos séniors, la baisse de l’impôt sur les salaires, des prix du loyer et des tarifs de l’électricité.
Nous avons mis en place des initiatives et programmes novateurs, comme le PUDC, le PUMA, les Bourses de Sécurité familiale, la Couverture Maladie Universelle, la gratuité de la dialyse, de la césarienne et des soins pour les enfants de moins de cinq ans ainsi que les Cartes d’égalité des chances pour les personnes vivant avec un handicap.
J’ai aussi à cœur de résoudre la situation désespérée des 6 000 compatriotes, dont plusieurs de la diaspora, ruinés par la malheureuse opération immobilière de Tivaouane Peul, dans laquelle ils avaient investi, il y a une décennie, des années d’économies durement acquises.
A cet effet, j’ai demandé au Gouvernement de me soumettre, dans les meilleurs délais, des propositions pour l’attribution de parcelles aux victimes de ce projet avorté.
Aujourd’hui, mes chers compatriotes, nos progrès sur la voie de la croissance et du développement inclusif et solidaire attestent que l’état de notre nation est satisfaisant.
C’est le fruit de notre labeur collectif.
Dans nos villes comme dans nos campagnes, au bureau comme à l’usine, chacun de nous apporte sa pierre à l’édification du Sénégal de nos rêves.
Ce soir, je veux vous dire ma fierté d’appartenir à ce Sénégal qui travaille et relève les défis pour un destin de paix, de liberté et de prospérité.
Je veux remercier chacun de vous pour sa contribution à l’œuvre de développement national.
En même temps, nous devons rester mobilisés ; car nous avons encore des déficits à combler et des besoins à satisfaire sur le chemin de l’émergence.
Voilà notre défi collectif.
Et voilà ce qui me motive à rester dans le temps utile, le temps de l’action, à votre écoute et à votre service, pour continuer à impulser notre développement solidaire et inclusif, dans l’équité territoriale et la justice sociale.
Je veux que notre Nation reste debout, toujours active et enthousiaste pour faire de notre cher Sénégal un endroit où nos enfants trouveront toutes les opportunités pour vivre dignement et décemment.
A cette fin, je développerais cinq initiatives majeures, dans la séquence de la seconde phase du Plan Sénégal Emergent.
Ma première initiative, je la dédie naturellement à la Jeunesse sénégalaise. Notre nation est en effet très jeune, avec 44% de nos compatriotes qui ont moins de 15 ans. L’éducation et la formation professionnelle comme axes de progrès pour promouvoir davantage l’employabilité des jeunes ; la santé, le sport, les arts et la culture ainsi que la citoyenneté comme facteurs d’inclusion sociale ; seront autant de leviers prioritaires de l’action publique.
La deuxième initiative majeure que je compte lancer porte sur l’économie sociale et solidaire, pour compléter les services financiers déjà offerts par la DER (la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide), par un nouveau package de services non-financiers incluant la formation et l’encadrement des bénéficiaires, afin que les demandeurs d’emplois d’aujourd’hui soient les créateurs d’emplois de demain.
Ma troisième initiative nous prépare davantage aux défis de la société du futur, car elle consacre une grande priorité à l’économie numérique inclusive. Sur le temps du PSE, le Sénégal de nos rêves est un Sénégal numérique et qui innove, suffisamment préparé pour davantage donner que recevoir au banquet de l’universel.
La quatrième initiative que je souhaite réaliser à travers « le PSE vert », nous prépare à la transition agro-écologique en tant que pays sahélien. C’est au prix de la régénération et de la protection de notre patrimoine forestier que nous préserverons les intérêts vitaux des générations futures.
Enfin, ma cinquième initiative concerne l’industrialisation, clé de la transformation structurelle, économique et sociale que nous portons à travers le PSE.
Ces cinq initiatives majeures seront complétées sur la même séquence 2019-2024, par trois programmes sectoriels à l’échelle nationale. Il s’agit du Programme zéro bidonville, du Programme zéro déchet et du Programme villes créatives qui replace les industries culturelles au cœur de la Cité.
Mes chers compatriotes,
Le 24 février prochain, nous irons aux urnes pour l’élection présidentielle.
Le Gouvernement s’y prépare activement pour la tenue d’un scrutin paisible, libre et transparent, à la hauteur de notre tradition de démocratie majeure et apaisée.
J’ai pleinement confiance dans notre capacité collective d’entretenir cet héritage de notre histoire.
Au demeurant, et notre devise nous le rappelle, ce qui nous unit est bien plus fort que nos différences.
Ce qui nous unit, c’est notre foi dans cette nation sénégalaise qui nous rassemble et nous protège ; cette nation faite de tous ces regards qui se croisent, de toutes ces forces qui se conjuguent, de toutes ces cohabitations pacifiques et conviviales, de toutes ces parentés qui s’harmonisent et portent notre élan vers notre destin commun.
Voilà ce qui nous engage à cultiver la paix et soigner le vivre ensemble hérité de nos ancêtres, pour notre propre bonheur et pour le bonheur des générations futures.
Dans cet esprit, mes chers compatriotes, je vous exprime, à tous et à toutes, mes pensées affectueuses.
J’adresse à chacun de vous mes meilleurs vœux de bonne santé, de bien-être et de réussite, dans un Sénégal en paix, uni et fort, prospère et solidaire ; un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous.
Dëwëneti et Bonsoir !