Médicaments antidouleurs : comment les prendre à bon escient

Paracétamol, ibuprofène, opioïdes, ces médicaments antalgiques largement utilisés en France peuvent avoir des effets secondaires importants. L’Observatoire français des médicaments antalgiques publie un document gratuit d’information

À l’occasion de la Semaine de la sécurité des patients qui démarrera le 26 novembre 2018, l’Observatoire français des médicaments antalgiques (Ofma) met à disposition, gratuitement, un dépliant informatif sur le bon usage des antidouleurs « Je prends des médicaments antidouleurs à bon escient”. En quelques pages, on y trouve les points les plus importants à connaître « pour assurer l’efficacité et limiter les risques ».

Le paracétamol et l’ibuprofène (un anti-inflammatoire) sont en vente libre en pharmacie. Ils ne sont pas pour autant anodins. Ainsi le paracétamol peut être toxique pour le foie lorsqu’il est pris à des doses trop importantes.

Quant aux opioïdes (tramadol, morphine, fentanyl…), ils sont délivrés uniquement sur ordonnance, mais sont très souvent mal utilisés. Aujourd’hui en France, il y a davantage d’overdoses dues à ce type de médicaments qu’à l’héroïne !

Le document de l’Ofma précise, pour chaque produit, les doses à ne pas dépasser en automédication et les précautions d’emploi. Par exemple : je ne prends pas d’ibuprofène si je suis enceinte ou si j’ai des antécédents d’asthme ; ou encore : si je n’arrive pas arrêter l’antidouleur opioïde, ou si je ressens le besoin d’augmenter les doses, j’en parle à mon pharmacien ou à mon médecin.

Santé Magazine

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