Les responsables de la première circonscription éducative de l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF 1) de Mbour (ouest) ont exprimé vendredi leur volonté de faire en sorte que le concept ‘’oubi tay, jang tay’’, consistant à démarrer les cours dès l’ouverture des classes, soit une réalité lors de la rentrée scolaire 2016-2017.
‘’Nous voulons qu’à la prochaine rentrée scolaire, au moins dans une quinzaine d’écoles que ce concept soit une réalité. Nous avons déjà pris langue avec certains directeurs d’école qui se sont déjà engagés’’, a déclaré l’inspecteur de l’éducation, Mamadou Lamine Sakho.
A la tête de l’IEF 1 de Mbour qui, à elle seule, compte 157 établissements d’enseignement élémentaire, M. Sakho s’exprimait dans le cadre d’une réunion de partage avec les acteurs de l’école du Plan de travail annuel (PTA).
Cette rencontre a été l’occasion pour les acteurs du système éducatif de relever certaines contraintes liées notamment à un manque de temps, qui a eu pour effet la non réalisation de certains objectifs. ‘’[…] il y avait beaucoup de choses à faire à la fois’’, a justifié Mamadou Lamine Sakho.
Il a d’ailleurs promis de faire le bilan de l’année scolaire écoulée, notamment celui des examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), sous l’égide du préfet du département de Mbour.
‘’Je sais que le BFEM a connu un bond qualitatif de 9 à 10 points. Nous allons, toutefois, continuer le travail, surtout avec le PTA que nous allons élaborer d’ici le 20 août prochain. Nous allons faire le bilan de ce qui a été déjà fait et voir aussi les insuffisances et manquements notés et nous engager à mieux faire, pour que la qualité puisse être sentie au niveau de l’IEF 1 de Mbour’’, a
promis M. Sakho.
Avec 1.098 surveillants au CFEE et plus de 800 enseignants engagés pour le BFEM et la correction, « ça commence à être lourd’’, a-t-il jugé.
‘’Je crois que les raisons qui avaient prévalu au scindement en deux structures de l’inspection départementale de l’éducation nationale (IDEN) pour en faire des IEF 1 et 2 pourraient être remises sur la table. En discussion avec les autorités, elles peuvent, peut-être, l’envisager’’, a-t-il lancé.
En outre, au cours de cette réunion, qui s’est tenue dans les locaux de la mairie de Mbour, les enseignants ont également relevé la mise en place tardive des contrats d’amélioration de la qualité (CAQ).
‘’Je crois que les autorités sont conscientes de la situation et ont pris l’engagement de tout faire afin que les fonds soient libérés le plus tôt possible. C’est vraiment une contrainte indépendante de notre volonté’’, s’est défendu le secrétaire général de l’IEF 1 de Mbour, Abdoulaye Gningue, inspecteur de l’éducation.
Il a, par ailleurs, annoncé, l’organisation, par l’IEF 1, de cours de renforcement durant les grandes vacances scolaires, en partenariat avec l’UNICEF. Au total, 540 élèves répartis entre six sites, à raison de 90 enfants, chacun seront concernés.
Source:APS