La hausse des prix des carburants et l’impact de la concurrence des compagnies low-cost ont créé plusieurs soucis à la Royale Air Maroc durant l’exercice en cours. La RAM espère inverser la vapeur avec la loi de finances 2020.
La compagnie nationale à enregistré un déficit net de 102 millions de dirhams (MDH), contre 225 MDH en 2018. Ce déficit résulte, principalement, de la hausse des prix des carburants, en particulier, le fioul, mais aussi de l’impact de la concurrence des compagnies low-cost. C’est ce qui découle d’un article d’Al Massae, dans son édition du lundi 28 octobre, qui revient sur les difficultés de la RAM.
Le quotidien arabophone fait savoir que la loi de finances 2020 prévoit la conclusion d’un nouveau contrat-programme entre l’État et la société nationale de transport aérien avant la fin de 2019.
Ledit contrat aura pour but de consolider les efforts réalisés au cours des cinq dernières années, et la mise en place d’un plan de développement de l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Al Massae indique que ce plan a pour finalité de rehausser le niveau de la flotte aérienne afin de permettre à la RAM de renforcer sa position de leader sur le continent africain et développer davantage son réseau continental.
Par ailleurs, Al Masse rappelle que le ministère de l’Economie et des finances a indiqué que, conformément aux directives royales, le contrat-programme doit être signé sur la base des efforts conjoints des différents acteurs du secteur du transport aérien et du tourisme. Selon les informations d’Al Massae, la société prévoit de clôturer la saison avec un chiffre d’affaires de 16,294 milliards de dirhams (MMDH), soit une baisse de 2,9% par rapport à l’année précédente.
Le quotidien soutient que la dette totale de la RAM au 31 octobre 2018 s’élevait à 6,30 MMDH, contre 6,74 MMDH au 31 octobre 2017, tandis que le ratio d’endettement s’établissait à 2,09 %. En termes d’investissements, la société s’attend à des performances respectives de 3,07 MMDH, 3,69 MMDH et 3,30 MMDH pour les années 2020 et 2021.