IL s’en est fallu de peu pour qu’une fillette de 12 ans soit mariée de force avec un homme de 30 ans dans la ville de Mdiq au nord du Maroc.
N’était-ce la vigilance des internautes qui avaient relayé le début de la cérémonie, cette victime consentante d’une existence décidée par sa mère sans ressources, Farah aurait pris quelques heures plus tard le chemin de la ville de Khémisset où réside l’homme qui lui était promise avec sa famille, sans lui avoir placé la bague au doigt. Car le mariage avait été convenu sous le mode traditionnel avec la simple lecture du premier verset du coran, toujours en cours dans certains milieux, sans aucun document administratif officiel, en attendant une régularisation une fois que l’épouse aura atteint la majorité.
Une fois alertés par une vidéo de la cérémonie sur les réseaux sociaux, les autorités de Mdiq sont arrivées à la salle des fêtes pour suspendre le mariage jusqu’à nouvel ordre de la jeune promise qui ne comprenait rien à ce qui lui arrivait croyant, tatouage au henné des mariées sur les doigts,qu’il s’agissait d’une fête pour enfants en cete période d’Achoura.
Sans cette intervention , la petite Farah aurait déjà partagé le lit de celui qui avait continué à affirmer qu’il ne commettait aucun pêché et qu’elle devait s’estimer heureuse d’échapper à la misère et de manger à sa faim sous le nouveau toit qu’il lui offrait. Encore une fois, les réseaux sociaux ont accompli leur mission à la perfection pour sauver une victime des traditions.