“On aura tout entendu sur le concept d’émergence avec le pouvoir en place mais cela n’empêche guère aux Sénégalais de vivre en dessous du seuil de pauvreté”, constate le leader de la République des valeurs, Thierno Alassane Sall, qui jeté les bases d’une vision prospectrice pour rebâtir l’économie sénégalaise.
En perspective de la Présidentielle de 2019, le leader de la République des Valeurs a décliné un pan de son programme économique. Il a indiqué qu’il y a aujourd’hui plus de 300,000 microentreprises au Sénégal qui sont actifs dans divers métiers comme la menuiserie bois et métallique, le cuir, l’électrique et électromécanique, la maçonnerie, la couture/confection de vêtements etc
Malheureusement, selon Thierno Alassane Sall, la plupart de ces microentreprises sont dans l’informel et n’arrivent pas à réaliser tout leur potentiel.
«L’approche de l’Etat face à ce pan important de notre économie a toujours été celui du dédain, de l’oubli et les déguerpissements. Il est temps que cela change. Notre vision à la République des Valeurs « Reewum Ngor » est que nous pouvons transformer ces microentreprises en entreprises des industries légères (les EdIL) qui contribueront fortement à la densification et réindustrialisassion de notre pays et à la création d’emplois plus qualifiés. Notre réflexion repose sur 5 grandes actions. Nous regrouperons des dizaines de métiers dans des « cités des métiers » sous forme de coopératives notamment pour des gains d’économie d’échelle et les soumettrons à une comptabilité et une fiscalité simplifiées”.
Ensuite, poursuit M. Sall, ces entreprises bénéficieront de services d’assistance technique et d’extension en partenariat avec le secteur privé. Nous organiserons la commande publique en lots accessibles à ces entreprises. Nous établirons un programme de formation en alternance qui permettra aux jeunes apprentis de ces métiers de bénéficier de formation professionnelle et réintégrer le système éducatif. Nous accompagnerons également le développement des filières qui produisent les intrants nécessaires à ces industries légères (telles que les tanneries, l’industrie du bois, les briqueteries etc.) et faciliterons leur accès au crédit notamment par des mécanismes de garantie à la microfinance. Nous financerons ce programme de manière ambitieuse par la création d’un fonds de financement pour la structuration et la professionnalisation des industries légères ».
Senego