Dakar, 24 mars(APS) – La Société américaine de promotion des investissements privés à l’étranger (Overseas Private Investment Corporation, OPIC) ambitionne de doubler ses investissements au Sénégal, a annoncé, jeudi, à Dakar, sa présidente et directrice exécutive, Elizabeth Littlefield.
« Je suis venue au Sénégal en 2013, à la demande du président Obama. Lui, il voyait les opportunités et voulait encourager l’investissement américain au Sénégal », a-t-elle déclaré à des journalistes, au sortir d’une audience que lui a accordée le Premier ministre, Mahammed Dionne, en présence de membres du gouvernement.
« L’OPIC n’avait en ce moment pas de portefeuille d’investissements au Sénégal, depuis lors nous avons des investissements jusqu’à 140 millions de dollars. Nous aimerions voir ce chiffre doubler les prochaines années », a-t-elle dit, après une séance de travail avec le chef du gouvernement sénégalais.
Selon la présidente et directrice exécutive de l’institution de financement du développement du gouvernement des Etats-Unis, « il y a des opportunités très intéressantes au Sénégal et des besoins » correspondants.
L’OPIC a ouvert un nouveau bureau régional à Abidjan, pour encourager ses investissements, a signalé Elizabeth Littlefield, accompagnée d’une dizaine d’investisseurs.
« Nous pensons, avec tous les efforts de réformes » consentis par le Sénégal, « que nous pouvons accroitre les investissements américains dans les secteurs des infrastructures, dans l’agriculture et le tourisme », par exemple, a expliqué Elizabeth Littlefield.
« Nous sommes mandatés pour encourager l’investissement privé dans les secteurs prioritaires au Sénégal. Nous savons que c’est le secteur privé qui est créateur d’emplois dans les pays comme le Sénégal », a-t-elle indiqué.
« Le gouvernement encourage l’investissement privé et le développement économique va se passer ici », a poursuivi la présidente et directrice exécutive de l’OPIC.
« Les investisseurs américains sont très peu représentés dans la région francophone, mais ça commence à changer. Nous sommes venus avec une dizaine d’investisseurs américains très importants qui commencent à s’intéresser aux possibilités d’investir » dans cette zone, a ajouté Elizabeth Littlefield.
BHC/BK
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