Bousculé au stade San Paolo de Naples, le PSG a ramené un match nul (1-1) qui lui permet d’avoir son destin en mains, à deux journées de la fin de la phase de groupes de la Ligue des champions. C’est en revanche fini pour Monaco, humilié par Bruges.
Forcément, en pénétrant sur la pelouse du bouillant San Paolo de Naples, le PSG devait avoir en tête la surprenante défaite, quelques minutes plus tôt, de Liverpool face à l’Étoile Rouge de Belgrade (0-2) en Ligue des champions. Une déroute improbable des Reds qui a le mérite d’avoir offert au vainqueur de la rencontre le titre honorifique de leader de la poule C. Ce costume, les Parisiens l’ont un temps endossé, grâce à un but de Bernat en toute fin de première période (0-1, 45e), venant matérialiser la très belle prestation de Mbappé côté gauche, intenable durant trois quarts d’heure et passeur décisif sur le coup.
Une inspiration qui n’a pas suffi, puisque Naples, revigoré après la pause et qui a recollé sur un pénalty d’Insigne (1-1, 63e), a logiquement partagé les points avec ses visiteurs. Frustrant pour ce PSG qui avait les moyens de l’emporter, même si sans un grand Buffon dans les buts, les hommes de Thomas Tuchel auraient aussi pu repartir avec plus d’incertitudes encore.
Au moins ont-ils su préserver l’essentiel, à savoir conserver leur destin en mains. Dans un groupe qui, après quatre journées, est très loin d’avoir livré son verdict, le PSG n’est qu’à un point de la tête, partagée par Liverpool et Naples, tout en étant talonné par les Serbes de l’Étoile Rouge, eux aussi à une longueur.
Monaco prend une leçon puis la porte
Le rêve de maîtriser son destin est déjà loin pour l’AS Monaco. Pour son premier match de Ligue des champions à Louis-II, Thierry Henry a vécu un véritable calvaire. Miraculés il y a deux semaines sur la pelouse du Club Bruges, les Monégasques conservaient un mince espoir de qualification en cas de victoire face à ce même adversaire, à domicile. Une perspective balayée en l’espace d’une première demi-heure cauchemardesque, qui a vu les Belges frapper à trois reprises, par Vakanen (0-1 à la 12e, 0-2 à la 17e) puis Wesley (0-3, 24e).
Plombé par cette entame, incapable de réagir comme si souvent en Ligue 1 cette saison, l’AS Monaco a une nouvelle fois touché le fond. Bras ballants et têtes basses, les coéquipiers de Radamel Falcao, sorti à l’heure de jeu, ont même encaissé un quatrième but en fin de rencontre par Vormer (0-4, 85e). L’humiliation clôt le chapitre C1 monégasque cette saison. Et même si mathématiquement, rien n’est terminé pour arracher la troisième place de la poule aux Belges, il faudra réaliser deux grosses performances face à l’Atletico de Madrid et au Borussia Dortmund, tout en espérant que Bruges lâche prise. Un scénario improbable face aux deux leaders de la poule A, qui comptent neuf points chacun, l’Atletico ayant battu Dortmund dans la soirée (2-0). Et ce d’autant plus que le 19e de L1 aura d’autres chats à fouetter dans les semaines à venir.
Le Barça déjà qualifié, Porto dans le bon wagon
Dans les deux autres groupes à l’affiche de ce mardi de Ligue des champions, les choses se sont en partie éclaircies dans la course aux huitièmes. La poule D, notamment, semble désormais promise au FC Porto ou à Schalke 04, qui l’ont respectivement emporté face au Lokomotiv Moscou (4-1) et contre Galatasaray (2-0). Au classement, Porto comptent 10 points, deux longueurs devant le club allemand de Gelsenkirchen et avec une marge de six points sur le champion de Turquie. L’aventure est officiellement terminée pour les Moscovites (0 point après quatre journées).
Enfin, statu quo ou presque dans le groupe B, où le choc du soir entre l’Inter Milan et le FC Barcelone a accouché d’un résultat nul (1-1). Le partage des points a permis aux Catalans d’officialiser leur qualification pour les huitièmes. Malgré sa courte défaite, l’Inter reste en ballotage favorable, même si Tottenham, longtemps en difficulté, a fini par renverser le PSV Eindhoven (2-1) et ne compte désormais plus que trois unités de retard sur le wagon des huitièmes.