Le président de la république française, Emmanuel Macron, se retrouve une nouvelle fois et doit revoir ses cartes quelques jours seulement après le lancement de son débat national pensé et engagé pour désamorcer la crise des Gilets Jaunes qui dure depuis deux mois.
Les manifestants contre la vie chère, les bas salaires, les impôts inégaux et d’autres choses encore était plus de 100 000 ce samedi à répéter leur colère dans les villes de France, mais surtout leur condition de plus en plus prégnante de demander le départ du président.
Ce dernier est conscient du danger qui le guette et s’est rendu à l’évidence pour croire que les Gilets jaunes n’auront pas déposé les armes dans deux mois, à l’achèvement du débat national qui ne fera que retarder l’échéance de l’épreuve de vérité, un référendum qui pourrait démolir le système ultra libéral instauré par Macron qui creuse toujours le fossé avec les couches défavorisées en utilisant un lexique cruel.
Avec une popularité au plus bas et bien que disposant d’une majorité confortable à l’Assemblée Nationale, le président n’est pas à l’abri d’un tremblement politique et institutionnel si ces Gilets Jaunes maintiennent leur pression sur un mandat tournant à une Bérézina, une débandade catastrophique pour un homme qui avait promis de changer la scène politique française. Il n’aura pas eu le temps de le montrer.
