Le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (CUDOPES) appelle l’Etat sénégalais à voler de ‘’manière urgente’’ à son secours, faute de quoi la plupart des écoles de ses membres risque de disparaître à cause de la situation liée au COVID-19.
Le CUDOPES estime que le sous-secteur de l’enseignement privé est l’un des plus touchés par la situation économique actuelle.
Le cadre estime que la situation désastreuse dans laquelle sont les établissements privés d’enseignements supérieurs (EPES), nécessite une réaction urgente de l’Etat, par des ‘’mesures fermes et immédiates’’.
Aussi lui demande-t-il de procéder au décaissement, dans les plus brefs délais, des 7 milliards 764 millions 757 mille 500 CFA déjà inscrits dans la Loi de finances initiale (LFI) 2020 à titre d’avance sur la dette due par l’Etat aux EPES. Il l’appelle aussi à subventionner tous les établissements d’enseignement privé en général, afin de leur permettre de faire face, dans l’immédiat, au paiement des salaires des personnels.
Il souhaite également qu’il fasse bénéficier à tous les établissements d’enseignement privé des mesures fiscales (remise partielle, suspension) décidées par le Président de la République. De même, il l’exhorte à « prescrire aux banques et autres établissements financiers d’accompagner sous forme de refinancement les établissements privés d’enseignement supérieur dont les activités sont négativement impactées par l’apparition du virus au Sénégal’’.
‘’Nous nous permettons d’insister pour dire que sans ces mesures, il sera très difficile, voire impossible de sauvegarder les emplois de nos entreprises privées qui évoluent dans le secteur de l’enseignement supérieur. Nous tenons à rassurer les étudiants et les parents, qu’en rapport avec la tutelle, nous sommes en train d’envisager les mesures nécessaires pour la continuité pédagogique des enseignements et la validité de l’année académique’’, conclut le communiqué.
APS