Cheikh Sarr, le directeur des infrastructures sportives a déclaré vendredi que l’arène nationale est « prête à accueillir » les combats de lutte, en attendant la mise en place d’une administration chargée de sa gestion.
« Même si on attend la mise en place de l’administration de cette infrastructure sportive, cela ne saurait être un frein au démarrage des manifestations sportives », a dit M. Sarr dans un entretien avec l’APS.
» (…) sur instruction du ministre des sports si un promoteur veut organiser une manifestation, rien ne s’y oppose’’, a déclaré Cheikh Sarr.
Il a ajouté qu’il appartient « au promoteur de prendre langue et de négocier avec la direction des infrastructures des modalités de la mise à disposition de l’infrastructure qui a été érigée pour accompagner le développement de la lutte dans notre pays ».
« Et sans l’administration, le cahier de charges finalisé ne peut être validé », a déclaré le responsable au ministère des sports, précisant qu’un atelier sur le mode de gestion de l’Arène nationale avait lancé un projet de cahier de charges.
Selon lui, « on ne pourrait concevoir l’arène nationale sans les modalités de son utilisation », assurant que « tout sera mis en œuvre pour faciliter le travail des uns et des autres ».
« Toutefois, tous les utilisateurs de l’Arène nationale doivent payer pour son utilisation parce qu’il y va de sa viabilité », a-t-il insisté. La nouvelle infrastructure doit servir à la lutte avec frappe mais aussi à toutes les autres formes de lutte, a-t-il fait savoir.
Au sujet des manifestations sportives, a dit Sarr, tout sera fait dans le cadre de l’art et le ministère des sports n’a aucun intérêt à rendre impossible l’utilisation de la nouvelle infrastructure.
« Mais ce bijou a besoin d’être protégé pour l’intérêt de tout le monde », a-t-il indiqué, soulignant que « toute organisation de manifestation doit souscrire à une police d’assurance ».
En plus de l’arène nationale, Cheikh Sarr a informé que le stadium Iba Mar Diop reste ouvert à la lutte.
« Toute organisation a un coût et le ministère des sports s’engage à voir comment alléger les coûts et les charges », a-t-il avancé, ajoutant que l’arène nationale doit vivre et assurer sa maintenance.
« L’objectif n’est pas de chercher des bénéfices mais d’assurer avec les dividendes de l’arène nationale de la promotion des autres formes de lutte en accord avec le Comité national de gestion de la lutte », a-t-il conclu.