Les Jeux olympiques se sont achevés dimanche à Rio. L’Afrique fait-elle mieux qu’il y a quatre ans, à Londres ? Jeune Afrique fait le point.
De belles surprises
Commençons par ceux qui n’avaient pas la faveur des pronostics, ce qui rend leurs performances d’autant plus belles. La lutteuse tunisienne Marwa Amri repart ainsi du Brésil avec une médaille de bronze en poche, tout comme Inès Boubakri et Oussama Oueslati. Avec trois médailles de bronze, la Tunisie sauve la face, tout en faisant moins bien qu’à Londres, suite aux déceptions de Oussama Mellouli et Habiba Ghribi (voir ci-dessous).
Mais c’est le taekwondo qui a réservé le plus de surprises. Le 19 août 2016 restera ainsi une journée historique pour le sport ivoirien. Les taekwondoïstes Ruth Gbagbi et Cheick Cissé ont décroché respectivement la première médaille féminine et la première médaille en or de la Côte d’Ivoire.
Enfin, la médaille d’argent historique du Nigérien Issoufou Alfaga Abdoulrazak en taekwondo, premier médaillé de son pays depuis 1972, restera également dans les mémoires. Premier athlète nigérien à participer aux JO sans avoir reçu une invitation du Comité internationale olympique (CIO), il n’était pourtant que 9e mondial dans sa catégorie de poids.
Le bilan chiffré : un record historique mais…
J.A. avait dénombré, de façon très optimiste, 87 médaillables africains pour ces Jeux olympiques. Le continent se sera arrêté à 45 médailles : 10 en or, 18 en argent et 17 en bronze. Mieux qu’il y a quatre ans, à Londres (34) ou qu’à Pékin en 2008 (40), en nombre de breloques, mais moins bien en nombre de titres olympiques (12 à Londres, 13 à Pékin).
Source:jeuneafrique.com