Ousmane Sonko est devenu l’homme à abattre pour la mouvance présidentielle, et même une grande partie de l’opposition. Visiblement, le “Patriote” semble faire “peur”. Et ce, depuis “SOLUTION”. Les invectives sortent de partout, le qualifiant de terroriste, de salafiste…, surtout après ses “propos maladroits”, sans doute sortis de son contexte par ses adversaires, qualifiant “nos politiciens de criminels…” et qu’il fallait les “fusiller“.
Ses “ennemis“, comme Sonko les qualifie, n’ont pas tardé à saisir la balle au rebond, profitant de l’occasion pour le charger de nouveau. Parmi eux, Moustapha Cissé Lô qui l’a abreuvé d’injures…
Thérèse Faye était l’invitée de Rfm matin. Elle a été interpellée sur la question, particulièrement la réplique de Moustapha Cissé Lô au leader de Pastef.
Pour elle, même si bon nombre de sénégalais condamnent cette sortie du président du parlement de la Cedeao, elle estime que “celui qui veut la mort à quelqu’un, n’est pas comparable à celui qui insulte et que devant le Tribunal, la condamnation du premier serait plus lourde…“.
Selon la présidente de la Cojer nationale, le leader de Pastef, vu son parcours, “devait montrer l’exemple…” “S’il n’avait pas fait cette sortie, il se peut que Cissé Lô n’ait pas cette réaction. Et celui qui le connait, sait que c’est son tempérament…“, tente-t-elle de justifier les propos du Vice-président de l’Assemblée nationale. Pour elle, c’est normal cette sortie de Cissé Lô, qui a même insulté Macky Sall…
“Chacun a son tempérament. Et aujourd’hui, je ne cautionnerais aucune insulte de la part d’apéristes. Cissé Lô et mon père, mon ami. Mais, c’est son tempérament, on n’y peut rien…“, renchérit-elle.
L’éventuelle alliance Sonko-Wade “pose problème” à Thérèse Faye. Elle s’explique: “Il ne faut pas jouer avec la conscience des Sénégalais. Nous politiciens, pensons que nous pouvons manipuler les populations alors que c’est tout à fait le contraire. Si Ousmane Sonko pense qu’aller trouver Abdoulaye Wade au Qatar, alors qu’il a traité de tous les noms d’oiseaux Karim Wade en le comparant à Charles De Gaulle…“
Senego
