Les étudiants des instituts et des écoles privées communément appelés les enfants de Macky,avec leurs brassards rouges et réunis autour de la Fédération Nationale de Universités Professionnels du Sénégal ont marché en masse sur le boulevard de la république ce Mercredi 10 Octobre criant haut et fort, nous voulons étudier dans les bonnes conditions. Mais aussi scandant le slogan « les étudiants dans les amphithéâtres et non dans les rues ». Ces étudiants qui se disent sacrifiés à Travers leur président Ibrahima Gningue à qui veut l’entendre « qu’ils ont eu leur Baccalauréat au même titre que leur cousin du public ». Et crient même à la discrimination.
Malgré la délocalisation de cette marche par le préfet au boulevard de la République, les étudiants qui avaient prévu à la base de marcher sur l’avenue Cheikh Anta Diop n’ont pas démordu et ont répondu en masse pour « venir dénoncer et exprimer leur désarroi face à la situation qui sévit dans le privé ».
Ibrahima Gningue président de cette fédération d’étudiants affirment avoir saisi les autorités concernés et même l’Ambassadeur Oumar Péne pour rencontrer le président Sall mais en vain. Ainsi ils prévoient de sensibiliser la population en allant vers les maisons. « On a usé tous les recours possible nous sommes à bout de souffle et on donne un ultimatum d’une semaine sinon on passera à la vitesse supérieure. Mais pour le moment se sera le tour des maisons pour expliquer à nos parents ce que nous vivons. »
Coly Diba porte-parole de cette fédération tient de son côté a préciser « Nous sommes des étudiants de la Fédération nationale des universités professionnels du Sénégal. Nous n’userons jamais de la violence et casser a tout va des bus, barrés les routes ou encore détruire des biens publics ou les biens d’autrui ». Du moins pour le moment car si les autorités les y obligent et que cela reste la seule issue possible. « Ils prévoient de faire comme tout le monde. » On attend toujours d’être reçu par le président Sall malgré nos nombreuses demandes.
Pour rappel, cette manifestation intervient juste après le renvoi de 40000 étudiants orientés dans leurs établissements, par les instituts privés mettant ainsi à exécution leurs menaces. Ils réclament 16 milliards à l’Etat du Sènègal.