A moins de trois mois des fêtes de fin d’année, deux enseignes du secteur du jouet en France vont tenter de trouver cette semaine une solution de sortie du redressement judiciaire. Le temps presse pour La Grande Récré et Toys’R’Us car les magasins de jouets réalisent 50% de leur chiffre d’affaires annuel en novembre et décembre.
La Grande Récré et Toys’R’us représentent ensemble près de 20% du marché du jouet en France. Or, les deux enseignes en redressement judiciaire doivent présenter cette semaine une solution de sortie de crise, dans une conjoncture de recul des ventes en 2017 et 2018.
Mardi, les propriétaires de La Grande Récré, une enseigne lourdement endettée, proposeront au tribunal de commerce de Paris un plan de continuation de l’activité. Sinon le groupe Fnac Darty pourrait manifester son intérêt. Et mercredi le tribunal de commerce d’Evry doit examiner les offres de reprise de Toys’R’Us France.
Trois candidats sont en lice, dont un fonds d’investissement présent dans La Grande Récré et qui souhaiterait réunir les deux enseignes jusqu’ici concurrentes. Un autre groupe détenteur de la marque Prémaman envisage des grands magasins regroupant, outre les jouets, tout ce qui tourne autour de la puériculture et des vêtements pour enfants. Quant au dernier candidat, il s’agit du fonds Cyrus Capital, l’un des créanciers de la maison-mère américaine de Toys’R’Us, associé à l’enseigne nordiste Picwic.
Des solutions semblent exister pour La Grande Récré et Toys’R’Us mais cela entrainera probablement des fermetures de magasins et donc des suppressions d’emplois.
RFI