Anne Bert, 59 ans, souffre d’une sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou «maladie de Charcot», qui conduit inéluctablement à une paralysie. Elle a donc décidé d’aller mourir en Belgique où l’euthanasie est légale.
«Je ne veux pas d’une mort violente, ni vivre grabataire avec une respiration artificielle. J’aime trop la vie, je la respecte trop pour cela», explique-t-elle dans le Parisien.
Le 15 janvier, elle avait interpellé les candidats à l’élection présidentielle dans une lettre ouvert : «Mesdames et Messieurs les candidats à l’élection présidentielle 2017, il est de votre devoir de vous positionner à propos de la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie.»
«Persister à refuser le droit de choisir sa fin de vie, c’est accepter que des Français déterminés à le faire se suicident de façon violente ou clandestinement aidés, ou encore aillent mourir hors frontières. Prenez donc vos responsabilités», expliquait-elle encore. Et de déclarer, le 15 mars, dans un entretien à Sud-Ouest : «Ça me crève le cœur d’aller mourir en Belgique.»
L’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) a récemment invité les candidats à donner leur point de vue sur le sujet.
Liberation