Le gouvernement doit veiller à un approvisionnement correct et régulier du marché, en qualité, sur les produits de première nécessité, qui sont assez sensibles, tels que le riz, le sucre, l’huile. L’invite est de Ahmed Fall Braya, membre du Pds et président de l’Unacois-Jappo. Dans un entretien au journal Lobservateur, ce mercredi, il revient sur la hausse des prix de certaines denrées de consommation et parle du monopole de la Css qui ravitaille le marché sénégalais en sucre.
«Il faut que les Sénégalais comprennent que l’arachide qui est transformée en huile par la Suneor, n’est pas celle que nous consommons, explique-t-il. Nous consommons du Tournesol ou du soja et c’est importé, ou de l’huile de palme. Donc, si le cours monte, il faut forcément une répercussion au niveau local. Mais quand le cours chute, il faut veiller à ce que les commerçants baissent les prix. Il faut aussi qu’on libère le marché pour ouvrir la concurrence, qui va déterminer le prix des produits au jour le jour par rapport à la fluctuation du prix au niveau international. Ce sont des aspects sur lesquels l’Etat doit veiller personnellement», recommande Ahmed Fall Braya.
Pour ce qui est du monopole de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css), «on doit essayer d’arriver à produire tout le sucre que nous consommons. La compagnie sénégalaise de sucre (Css) avait des systèmes de protection, nous les avons combattus. Ils ont signé un partenariat avec nous qui leur donne le droit de vendre toute leur production au Sénégal mais parallèlement, avant qu’ils n’atteignent le besoin annuel qui peut aller jusqu’à 200 mille tonnes de sucre, il faut qu’ils essaient d’approvisionner correctement le marché», tonne-t-il.