Candidat pour le poste de président de la fédération sénégalaise de football, Mady Touré a élaboré un programme qu’il présente comme le Renouveau du football sénégalais. Argumenté en sept points, Wiwsport vous propose de découvrir dans plusieurs articles, les propositions faites par Mady Touré.
Nous commençons par le point 3 du programme, il concerne les infrastructures. Si on devait mettre les maux du football sénégalais sur une liste de priorités, la question des stades serait à la première place. Depuis la fermeture du stade Demba Diop en 2017 puis celui du stade Leopold Sedar Senghor dont la réhabilitation est annoncée depuis novembre 2018.
A l’heure actuelle, il n’existe qu’un seul stade disponible pour accueillir un match international et cela pour une confrontation avec une équipe africaine. Le stade Lat Dior ne répond pas actuellement aux normes internationales édictées pour accueillir les éliminatoires de la coupe du monde. Il ne fait pas partie de la liste des stades homologués par la CAF.
Stades de proximité équipées d’une pelouse synthétique aux normes FIFA avec une capacité d’accueil de 10000 places.
« Toutes les régions du Sénégal doivent être également dotées de stades de proximité d’une capacité minimale de 10000 places avec une pelouse synthétique répondant aux normes internationales. Ces stades doivent être capable d’accueillir les championnats locaux amateurs et professionnels, et le championnat national populaire (navétanes), le football féminin et scolaire ».
Mise aux normes internationales des stades régionaux
S’y ajoute équiper ces stades régionaux d’une pelouse hybride pour mener à bien le plan de développement d’infrastructures sportives. « Le Sénégal a l’avantage d’être déjà un pays doté de stades qui nécessitent des réhabilitations pour leurs mises aux normes internationales Les stades des régions de Dakar, Thies, Saint-Louis, Ziguinchor et Kaolack doivent être équipées de pelouses hybrides afin de pouvoir accueillir à moyen et long terme des compétitions internationales à savoir CAN, CHAN et coupes du monde de petites catégories ».
Gestion des stades comme de « véritables entreprises » en partenariat avec l’Etat et les collectivités locales.
Le Sénégal devrait se lancer dans l’organisation d’événements sportifs comme la coupe d’Afrique ou les compétitions destinés aux clubs africains plaide t’il dans cette partie.
« Mettre des infrastructures sportives de qualité à la disposition des pratiquants, en vue d’améliorer le niveau de compétition et de renforcer la capacité de notre pays à organiser des évènements de grande envergure (CAN, CHAN… voire d’autres activités extra sportives). »
« Promouvoir une gestion efficiente et rentable des stades suivant un cahier des charges et une délégation de pouvoir accordée à la Fédération par l’Etat et les collectivités locales. Envisager aussi d’assurer une gestion des stades dans le cadre d’un partenariat public/privé. »
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