Après l’Afrique dans « Kirikou et la sorcière », et l’Orient dans « Azur et Asmar », le cinéaste Michel Ocelot enlumine le Paris de la Belle Époque. « Dilili à Paris », son nouveau film d’animation sort ce mercredi 10 octobre sur les écrans français. Une fable qui mêle enquête policière, célébrités du début du XXe siècle et convictions féministes…
« Je m’appelle Dilili ». C’est une princesse qui vient de l’autre bout de la terre. L’autre bout de la terre, c’est la Nouvelle-Calédonie. La petite princesse kanake Dilili joue les sauvages dans un zoo humain parisien. Petite protégée d’une grande bourgeoise, elle va se lier d’amitié avec un coursier pédalant dans Paris sur son triporteur… Et tenter de démasquer les membres d’une société secrète qui enlève des fillettes.
Michel Ocelot au service de la cause féministe
Tout le beau monde du Paris de la Belle Epoque défile sur l’écran : Pasteur, Toulouse-Lautrec, Renoir, Proust ou encore Marie Curie. On retrouve l’humanisme de Michel Ocelot au service, ici, d’une cause féministe… Car les horribles mâles maîtres sont des hommes qui ne cherchent qu’à asservir des femmes. L’Unicef vient d’ailleurs de choisir Dilili comme icône de sa campagne pour le droit des filles.
La magie de l’animation
Certes, le mélange de décors réels parisiens avec les sujets en animation peut surprendre au départ et la préciosité des dialogues ou la valse des personnages réels déranger, mais on retrouve dans quelques belles séquences le génie des couleurs et la magie de l’animation du réalisateur de Kirikou et Azur et Asmar.
RFI