Le terme de destitution, « impeachment » en anglais est revenu dans la bouche des observateurs politiques aux États-Unis alors qu’il n’avait plus été utilisé depuis les années Nixon suite au scandale inoubliable du « Watergate ».
Ces derniers jours et pour la première fois depuis l’entrée en fonction du président Donald Trump, l’éventualité de sa destitution et de nouvelles élections est souvent évoquée y compris dans celui de son propre camp, celui des républicains qui n’en peuvent plus de ses « gaffes » à répétition, dont les deux dernières ne sont que la partie visible d’un iceberg imposant.
En l’espace de moins d’une semaine, le président a fait la une de la presse étrangère et celle de son pays pour des faits qui accentuent son ignorance des obligations que lui impose sa fonction et les limites à ne pas dépasser, ce dont il semble peu se soucier dans son bureau de la Maison Blanche.
Après avoir limogé le patron du FBI dont les services travaillent sur un rapport relatif aux liens de son entourage avec le gouvernement russe, le voici devançant ce rapport en s’étant entretenu avec le chef de la diplomatie russe sur des informations secrètes sur « Daech »en possession des américains et qui relèvent du secret d’état, comme l’a dévoilé le célèbre quotidien américain, « Washington Post ».
Une coïncidence de preuves qui enfoncent le président Trump pour lequel les analystes ne misent plus pour aller jusqu’au bout de son mandat.