«Mourir pour des idées, c’est bien beau mais lesquelles? Encore s’il suffisait de quelques hécatombes. Pour qu’enfin tout changeât, qu’enfin tout s’arrangeât . Depuis tant de « grands soirs » que tant de têtes tombent . Au paradis sur terre on y serait déjà ». Georges Brassens. Le parolier français ne penserait pas si bien philosopher s’il se réveillait aujourd’hui au Sénégal. Le pays des renoncements, des reniements et des convictions travesties. On ne tient même plus la promesse faite à nos morts. Oh, sacrilège ! C’est pourtant ce qu’on avait encore de plus sacré, la mort. L’histoire de ce tribun qui prend à témoin le Sénégal entier tout endeuillé par la disparition de sa femme chérie, pour lui jurer fidélité et promettre de rester veuf célibataire le restant de sa vie . . . pour finalement convoler de nouveau moins de 5 mois après la mise en terre de sa défunte épouse, nous en bouche un coin.