David Diop remporte le Goncourt des Lycéens avec Frère d’âme

Le 31e prix littéraire a été attribué jeudi au roman de l’auteur franco-sénégalais qui signe au Seuil. Il succède à Alice Zeniter, pour son livre L’Art de perdre(Flammarion).

Enfin! Après avoir été écarté de la dernière liste de L’Interallié, le malheureux finaliste des prix Goncourt, Renaudot, Medicis et Femina a finalement remporté le Goncourt des Lycéens. Alors que nombre de rumeurs circulaient autour de la victoire de l’auteur Adeline Dieudonné pour La Vraie vie (L’Iconoclaste) dans les lycées français, le jury du Goncourt des Lycéens a finalement choisi de décerner, parmi sa dernière liste, son 31e prix littéraire à David Diop pour son roman Frère d’âme (Seuil).

 

Après deux mois de lectures des quinze livres en lice, issus de la première sélection de l’Académie Goncourt, les 13 lycéens délégués de chaque région se sont retrouvés à l’hôtel de ville de Rennes, berceau du Prix. À 12h45, ils ont récompensé le roman de David Diop, maître de conférences à l’université de Pau. Un livre portant sur la Première Guerre mondiale et mettant en scène un tirailleur sénégalais.

L’ouvrage avait été repéré par le journaliste Bruno Corty dans les pages du Figaro Littéraire: «Avec son style oral, naïf, ses expressions répétées comme un mantra, le roman de Diop envoûte plus sûrement qu’un classique roman sur la guerre. Il est original car il donne la voix à ceux qu’on a peu entendus, ces Africains recrutés pour leur courage et leur capacité à terrifier l’ennemi. Alfa Diaye est un danger pour la troupe: il est celui qui a ouvert les yeux, qui a compris les mensonges des mots. Celui qui a eu tort de se vouloir guerrier solitaire dans la gueule du monstre. Frère d’âme envoûte plus sûrement qu’un classique roman sur la guerre.»

La remise du prix aura lieu à l’Élysée à 18h30 en présence d’Emmanuel Macron, de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, et de Franck Riester, ministre de la Culture. En 2017, le Goncourt des Lycéens avait été attribué à Alice Zeniter pour son roman, le quatrième, L’Art de Perdre (éd. Flammarion).

Le figaro.fr

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