Après « Hedi », primé en 2016 au festival de Berlin, le réalisateur tunisien Mohamed Ben Attia revient avec « Mon cher enfant », un film original sur le désarroi d’un père dont le fils a sombré dans l’extrémisme.
Sami, fils unique de Nazli et Riadh, est sur le point de passer le bac. Fils studieux, il paraît bien parti pour satisfaire le plus grand souhait de ses parents : réussir ses études et trouver un travail sérieux. Même s’il souffre souvent de migraines… Mais soudain, c’est la catastrophe, le jeune homme disparaît, renonçant provisoirement ou définitivement à un destin écrit d’avance. Il apparaît bientôt qu’il est parti « faire le jihad » en Syrie. Son père, dévasté, prend l’avion pour la Turquie afin de partir à sa recherche.
Voilà un scénario qui, a priori, semble convenu. Et qui pourrait annoncer un film de plus sur le processus ou les méfaits de l’embrigadement d’un jeune à l’esprit malléable par un sympathisant de Daesh ou après une fréquentation assidue de sites jihadistes.
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