Les chefs de l'EI et d'al-Nosra tués depuis mars en Syrie et en Irak

Tous ces jihadistes ont été éliminés dans des bombardements de la coalition menée par les Etats-Unis.

Ces derniers mois, plusieurs responsables du groupe Etat islamique (EI) ont péri en Irak et en Syrie dans des bombardements de la coalition menée par les Etats-Unis. Une agence liée à l’EI a ainsi annoncé mercredi qu' »Omar le Tchétchène », l’un des stratèges militaires de l’organisation, était mort au combat.
Le Front al-Nosra, branche syrienne d’el-Qaëda, a également été visé par des raids américains en Syrie.

« Omar le Tchétchène »
L’agence Amaq, liée à l’EI, a rapporté mercredi qu' »Omar le Tchétchène », l’un des chefs militaires du groupe jihadiste, avait péri dans la ville de Charqat, dans le nord de l’Irak, « alors qu’il participait (à la bataille) pour repousser la campagne militaire contre la ville de Mossoul ». Amaq n’a toutefois pas précisé la date de son décès.

Mais « Omar le Tchétchène » avait déjà été donné pour mort par Washington au mois de mars.
Il avait été visé le 4 mars par un bombardement de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis dans le nord-est de la Syrie. Dix jours plus tard, un porte-parole du Pentagone affirmait que le chef jihadiste était bien mort des suites de ses blessures.

Célèbre pour son épaisse barbe rousse, « Omar le Tchétchène », de son vrai nom Tarkhan Taïmourazovitch Batirachvili, était l’un des chefs les plus recherchés de l’EI en Syrie.
Ce jihadiste était un Tchétchène de Géorgie dont la tête était mise à prix pour cinq millions de dollars par Washington qui le présentait comme l’équivalent du « ministre de la Défense » au sein de l’EI.

Abdel Rahmane al-Qadouli
Le 25 mars 2016, le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter annonce « l’élimination » dans une opération américaine en Syrie d’Abdel Rahmane al-Qadouli, présenté par Washington comme le N.2 de l’EI. Il affirme qu’al-Qadouli « était l’un des principaux responsables de l’EI, agissant comme leur ministre des Finances et responsable de plusieurs complots extérieurs ».
Les Etats-Unis avaient offert jusqu’à 7 millions de dollars pour des informations conduisant à cet homme, la plus haute récompense après celle offerte pour la tête du chef de l’EI Abou Bakr al-Baghdadi (10 millions).

Le 31 mars, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) indique qu’un commandant militaire de l’EI, le Tunisien Abou al-Hija, a été tué par une frappe d’un drone américain près de Raqa (nord), son principal bastion en Syrie.

 

Porte-parole d’al-Nosra
Le 3 avril, le porte-parole du Front al-Nosra, Abou Firas al-Souri, Radwane Nammous de son vrai nom, est tué dans la province syrienne d’Idleb (nord-ouest) dans un bombardement américain d’un camp d’entraînement d’al-Nosra. Deux jours plus tard, les Etats-Unis mènent une nouvelle frappe visant el-Qaëda dans le nord-ouest de la Syrie, tuant plusieurs militants.

 

Chef de l’EI dans al-Anbar
Le 6 mai, le chef de l’EI pour la province irakienne d’al-Anbar, Abou Wahib, est tué dans une frappe aérienne de la coalition dirigée par les Etats-Unis. « Nous le considérons comme un responsable important du groupe Etat islamique » dans son ensemble, précise le porte-parole du Pentagone Peter Cook.

Début mai, le colonel américain Steve Warren, un porte-parole militaire de la coalition, indiquait que depuis début 2015, « plus de 40 cibles de haute valeur » du groupe Etat islamique et d’el-Qaëda en Irak et Syrie avaient été tués.

Source:lorientlejour

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