La prise en compte des questions relatives à la jeunesse et à l’égalité des sexes dans les politiques nationales et sous régionales va renforcer durablement le cadre et les mécanismes de lutte contre la criminalité économique et financière tout en améliorant la transparence dans la gestion des affaires publiques, a soutenu lundi à Mbour (ouest), une responsable de la CEDEAO.
’’L’intégration des questions relatives à l’égalité des sexes et à la jeunesse dans les lois, politiques, stratégies et mécanismes nationaux et régionaux, permettra de créer un cadre équitable et durable de lutte contre la criminalité économique et financière, et l’extrémisme violent’’, a notamment déclaré Fatma Siga Jagne, commissaire Genre et Affaire sociales de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Cela permettra également de ‘’garantir la transparence, la responsabilisation, le partage des responsabilités et une appropriation plus ciblée du processus de lutte contre la criminalité’’, a-t-elle souligné lors d’un forum régional consacré à la dimension genre et à implication des groupes vulnérables dans les crimes économiques et financiers en Afrique de l’Ouest.
’’Le rôle et l’influence croissants des femmes et des jeunes dans le fonctionnement de la criminalité économique et financière en Afrique de l’Ouest constituent une menace à la paix et au développement de la région, mais offrent en même temps, de grandes possibilités de combattre cette menace de manière globale et durable’’, a indiqué Mme Jagne.
Elle a ainsi jugé ‘’nécessaire’’ que les femmes et les jeunes soient placés au cœur de la lutte pour le démantèlement des réseaux criminels financiers transnationaux et l’éradication de l’extrémisme violent.
’’La participation croissante des femmes et des jeunes, à la fois, en tant qu’acteurs et victimes est une tendance émergente très importante de la criminalité économique et financière en Afrique de l’Ouest, nécessitant une attention particulière’’, a-t-elle ainsi souligné.