«C’est une conspiration qui ne dit pas son nom. Une cabale malheureuse dont l’objectif est de mettre Khalifa Sall dans une situation inconfortable par rapport à l’opinion. Mais aussi briser l’élan qu’il a pris par rapport à ses tournées à l’intérieur du pays.» Voilà la position de Moussa Sy, maire des Parcelles Assainies, sur la convocation à la Dic du maire de Dakar et ses proches dans le cadre de l’enquête sur la gestion de la Caisse d’avance.
Après avoir fait l’historique de la Caisse d’avance, qui constitue «des fonds politiques», Moussa Sy, qui a siégé pendant 21 ans à la Ville de Dakar, a confié que «beaucoup de Dakarois ont bénéficié de ces fonds de manière discrétionnaire et de manière confidentielle». «Soit, liste-il, pour aller se soigner en Europe, au Maroc, en Tunisie, et ailleurs. Soit pour acheter des pacemakers, soit pour faire des ablations de seins par rapport aussi au col de l’utérus. On a aussi aidé certains, parce que le budget des bourses était épuisé, les commissions avaient déjà arrêté les procès-verbaux.»
Parmi les bénéficiaires de ces aides, le maire des Parcelles Assainies cite «des milliers de personnes, toutes catégories confondues, identités remarquables (jeunes, femmes, notables, coutumiers, religieux), sans compter les malades, les prises en charge, les patrons de presse».
Moussa Sy est formel : «Toute la société sénégalaise a bénéficié de ces fonds et je peux jurer, sur le Saint Coran, je sais que Khalifa Sall n’a pas utilisé l’argent pour son propre compte, mais pour les populations de Dakar et du Sénégal.»
(Source : VoxPOPuli)