Cette suspension exclut de fait le malgache de la course à la présidence de la CAF, réduisant ainsi à quatre les candidats à ce poste à savoir : les présidents de fédérations du Sénégal, Augustin Senghor, de la Mauritanie, Ahmad Yahya, de l’Ivorien Jacques Anouma et du Sud-africain, Patrice Motsepe.
Par ailleurs, le président sortant de la CAF devra s’acquitter d’une amende de 200000 francs suisses, ajoute la même source en insistant sur le fait que Ahmad avait été jugé par la Chambre de jugement de la Commission indépendante.
’’Il est coupable d’avoir enfreint les articles 15 (devoir de loyauté), 20 (acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code éthique de la FIFA’’, poursuit le communiqué.
Selon le document, ’’l’enquête sur le comportement de M. Ahmad au poste de président de la CAF entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra), ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités’’.
’’Dans sa décision qui fait suite à une longue audition, la chambre de jugement de la Commission d’Ethique a établi sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction que M. Ahmad a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la CAF’’, fait-on savoir.