Seulement 5 minutes ont été réservées à chaque organe pour faire des interviews au grand mécontentement des journalistes qui ont été invités. Pire les réponses du rappeur étaient laconiques. Cette rencontre «bidon» n’a finalement enchanté aucun média.
Si l’affiche du concert a été annoncée en grande pompe sur tous les canaux de diffusion au point d’emballer ses nombreux fans, le comportement du rappeur face à la presse, ne donne pas trop envie de voir sa prestation . En effet, il a fait face à la presse sans pour autant se livrer comme le ferait tout artiste «pro». Peu bavard avec les hommes de media, il s’est contenté du minimum : écouler les 5 minutes réservées à chaque organe (Il y avait au total une douzaine). Alors qu’il a convoqué les journalistes pour sacrifier à la traditionnelle conférence de presse d’avant concert à 16h, B2o, ainsi appelé par ses fans, ne s’est pointé qu’une heure et demie après et pour une rencontre qui n’en valait vraiment pas la peine.
Car Booba a tout simplement passé son temps à répondre aux interrogations par l’ironie. «Le rap sénégalais, c’est comme le rap polonais, il n’est pas connu», sert-il pour expliquer l’absence de collaboration entre lui et les artistes locaux.
Ses genres de réponses mal formulées et irritantes, conjuguées au comportement peu courtois des membres de son staff, ont laissé plus d’un sans un mot. Les impairs de cette rencontre sont nombreux. Le Duc exilé de Boulogne confortablement assis au coin, la casquette vissée sur la tête suivait imperturbable les membres de son staff parler avec arrogance à la presse : «Monsieur, tu sors. Monsieur tu toi tu attends ou tu d….». Ils ont même presque occasionné un accrochage avec les services de sécurité de l’hôtel qui les ont assimilés à «de la racaille». Avec ce genre de comportement et d’organisation, on comprend mieux les raisons pour lesquelles Booba est souvent la cible de ses pairs en France. Le rappeur semble bien coutumier des scandales. On se souvient qu’avant d’en venir aux mains à Los Angeles avec le rappeur Lafouine, Booba s’était attiré les foudres du rap francais, notamment de Rohff, un comorien d’origine. Après cette embrouille, il avait quitté la France pour les Usa où il poursuit sa carrière. Certains de ses fans disent même que c’est à cause des menaces de Rohff qu’il ne peut plus résider en France. «Il ne se déplace pas en France sans ses gardes du corps», informe-t-on. Ce rappeur au sang chaud s’était aussi fait remarquer avec Kaaris, un rappeur qu’il a lui-même lancé et avec qui il a fini par se chamailler. Kaaris continue d’ailleurs à lui lancer des piques au sujet de ses morceaux. Mais Booba fait la sourde oreille.