- Un cas « autochtone », c’est-à-dire contracté sur le territoire national et non consécutif à un voyage, de dengue a été détecté à Saint-Laurent-du-Var.
- Les actions de surveillance épidémiologique ont été renforcées pour identifier d’autres personnes qui pourraient être contaminées.
- L’ARS appelle la population à se protéger contre les piqûres et à limiter la prolifération des moustiques.
Un cas « autochtone » de dengue, c’est-à-dire contracté sur le territoire national et non consécutif à un voyage, a été détecté dans le département des Alpes-Maritimes, annonce ce jeudi l’Agence régionale de santé (ARS) Paca et la préfecture des Alpes-Maritimes. « La personne a été prise en charge par son médecin traitant et est aujourd’hui guérie » ont-elles précisé.
« Pour éviter tout risque de propagation du virus », l’Entente interdépartementale de démoustication (EID) Méditerranée est intervenue « dans le quartier du lieu de résidence de la personne atteinte », à Saint-Laurent-du-Var, une commune limitrophe de Nice, selon nos informations.
Une enquête ouverte auprès du voisinage
« En parallèle du dispositif de démoustication, les actions de surveillance épidémiologique ont été renforcées pour identifier les personnes qui pourraient être contaminées et retrouver la personne à l’origine de la transmission du virus », note aussi l’ARS.
Plusieurs équipes médicales ont ainsi été constituées pour mener une enquête auprès du voisinage du cas. Les hôpitaux, les médecins traitants et également les laboratoires d’analyse médicale sont mobilisés pour repérer d’éventuels autres cas.
Limiter la prolifération des moustiques et se protéger des piqûres
D’autres cas autochtones avaient déjà été signalés en Paca en 2010 (2 cas), 2013 (1) et en 2014 (2). L’ARS appelle la population à se protéger contre les piqûres et à limiter la prolifération des moustiques (en éliminant notamment les eaux stagnantes). A cause des températures encore élevées, leur présence pourrait perdurer jusqu’à décembre.
La dengue est une maladie virale pouvant être transmise par la piqûre des moustiques tigre (Aedes Albopictus) et se manifestant le plus souvent par un syndrome grippal. Des complications avec une forme grave hémorragique peuvent parfois survenir.
Depuis le 7 juillet, 22 cas de fièvre du Nil occidental ont également été recensé en Paca. Cette maladie, également due à un virus, est transmise par les moustiques de type Culex.
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