Les premières arrestations avaient eu lieu le 21 juin, deux jours après que le chef d’état-major de l’armée eut interdit tout autre drapeau que l’emblème national dans les manifestations hebdomadaires contre le pouvoir, dont l’Algérie est le théâtre depuis le 22 février.
Le général Ahmed Gaïd Salah est l’homme fort de l’Algérie depuis la démission le 2 avril du président Abdelaziz Bouteflika sous la pression de la rue, qui réclame dorénavant le démantèlement du « système » au pouvoir depuis l’indépendance en 1962.
Le tribunal de Sidi M’hamed, dans le centre d’Alger, a condamné dans la nuit de lundi à mardi un groupe de 22 manifestants à « un an de prison, dont six mois ferme et six avec sursis », a indiqué le Comité national de libération des détenus (CNLD) sur sa page Facebook.
Outre la peine d’emprisonnement, le tribunal les a aussi condamnés à 30.000 dinars d’amende (environ 230 euros), selon le CNLD, qui regroupe avocats et proches d’une centaine de personnes arrêtées depuis juin dans, ou en marge, des manifestations hebdomadaires antirégime.