Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a précisé avoir procédé à « un redéploiement de certaines machines » vers des circonscriptions présentant ’’encore un retard significatif’’ des opérations de révision des listes électorales, une précision apportée à des informations faisant état de l’arrêt de commissions administratives dans le département de Dakar. « Il convient de préciser qu’il a été procédé, en relation avec les autorités administratives compétentes, à un redéploiement de certaines machines, de départements ayant atteint un taux d’enrôlement élevé vers des circonscriptions qui présentent encore un retard significatif », affirme un communiqué signé du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.
Le texte cite les cas des départements de Saraya, Salémata (région de Kédougou), de Goudiry (Tambacounda), de Guinguinéo (Kaolack), de Podor (Saint-Louis), de Fatick et de Dakar « tout dernièrement ».
Dans ce dernier cas en particulier, indique APS« outre les commissions fonctionnant régulièrement au niveau de la préfecture et de la sous-préfecture, chaque commune dispose toujours d’au moins une commission administrative, dont la capacité a été renforcée à l’effet de faciliter les inscriptions des citoyens par le biais de brigades se succédant jusqu’à 22 heures au plus tôt », soutient le communiqué .
Il signale que les départements de Guédiawaye, Pikine, Kébémer, Louga, Kaolack, Tambacounda et Kolda sont les bénéficiaires de ce redéploiement.
« Le souci de l’efficacité dans le maillage du territoire et la volonté de donner à chaque Sénégalais la possibilité de s’inscrire [sur les listes électorales] restent la seule motivation de ces redéploiements », fait valoir le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
Les opérations de révision des listes électorales, en cours depuis octobre dernier, permettent également l’obtention de la carte d’identité nationale à puce CEDEAO, du nom de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Ces opérations prévues pour une durée de mois devraient se terminer fin mars, date au-delà de laquelle les citoyens devraient débourser 10.000 francs CFA pour obtenir une carte d’identité à puce CEDEAO.