Le projet de lutte contre la malnutrition dans les zones rurales est en passe d’être gagnée dans les zones d’intervention du projet Action pour une sécurité alimentaire endogène (Asae).
La lutte contre l’insécurité alimentaire commence à porter ses fruits dans les communes de Kolibantang, Niagha, Tanaff et Baghère, dans le département de Goudomp, région de Sédhiou, ainsi que dans les localités de Saré Yoba Diéga, Tankanto escale et Saré Bidji, région de Kolda.
C’est, du moins, ce qu’a déclaré Ibrahima Thiédo Baldé, coordonnateur de l’Association d’appui accompagnement aux initiatives de développement de la gérance locale, des langues nationales et de l’éducation (Aigle).
La mise en œuvre du projet Action pour une sécurité alimentaire endogène (Asae) par l’Aigle a porté ses fruits. La malnutrition a reculé dans les collectivités précitées. Ce projet d’une durée de 12 mois est financé par Open society initiative for west Africa (Osiwa) pour un montant de 80 millions de FCfa.
« Son objectif prioritaire, c’est de préserver les acquis des projets que nous avions antérieurement exécutés dans cette zone en contribuant à l’amélioration des conditions économiques et sociales des ménages pauvres par le renforcement d’une production satisfaisante, garantissant une sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les régions de Kolda et Sédhiou », a souligné M. Baldé.
L’évaluation à mi-parcours a permis, selon lui, de mesurer les impacts sur le vécu quotidien des populations. Il a annoncé la construction de 24 bergeries, 16 poulaillers et 2 unités de transformation et de stockage de produits agricoles, mais aussi l’organisation des groupements de promotion féminine de ces collectivités locales en coopératives agricoles.
Le projet met l’accent sur la formation des bénéficiaires. Ces derniers sont initiés aux techniques de transformation des céréales et des légumineuses, aux techniques de gestion et de leadership entrepreneurial.
Les femmes sont également accompagnées dans l’aménagement des périmètres agricoles pour la culture du fonio, du manioc et de la patate douce. Ces activités génératrices de revenus sont une réponse à la pauvreté qui affecte une partie des habitants de ces collectivités locales.