Et s’il fallait non plus cinq fruits et légumes par jour mais…10 pour espérer vivre longtemps ? Des chercheurs de l’Imperial College de Londres au Royaume-Uni estiment que cela pourrait prévenir près de 8 millions de décès prématurés dans le monde.
Mangez cinq fruits et légumes par jour . Difficile de ne pas connaître ce message de prévention sanitaire en France. Pourtant, outre-Manche, ce slogan connaît des détracteurs. Les chercheurs de l’Imperial College de Londres mettent la barre plus haut. Pour espérer vivre longtemps en bonne santé, le Graal ne serait plus de 5 portions de fruits et légumes mais plutôt de dix ! Mieux, si la consommation de 800 grammes de fruits et légumes par jour, soit 10 portions quotidiennes, était respectée dans le monde entier, cela permettrait de sauver de nombreuses vies, dixit les Britanniques. Plus précisément, 7.8 millions de morts prématurées seraient évitées, selon l’étude parue dans International Journal of Epidemiology . Cette publication confirme les bénéfices santé associés aux fruits et légumes, liés notamment à une baisse du risque de cancers et de maladies cardiovasculaires.
Une ordonnance santé de fruits et légumes
Les travaux menés sur 2 millions de personnes ont comparé le gain d’espérance de vie entre un consommateur de fruits et légumes et une personne qui n’en mange pas du tout.
Verdict :
-200 g de fruits et légumes par jour réduit le risque cardiovasculaire de 13% par rapport à une personne qui n’en mange pas du tout. A 800 g de fruits et légumes quotidien, le danger est diminué de 28 %. Les poires, les salades, les agrumes et les légumes crucifères (chou, brocoli, etc) seraient particulièrement recommandés.
-200 g de fruits et légumes par jour réduisent le risque de cancer de 4 %, tandis que 800 g l’abaisse de 13 %. Les légumes verts (épinards, haricots verts), les poivrons, les carottes et les légumes crucifères seraient indiqués.
« Les fruits et les légumes réduisent les niveaux de cholestérol, la tension artérielle et boostent la santé, la circulation sanguine et le système immunitaire. Cela tient à la complexité des nutriments qu’ils contiennent », explique à la BBC le Dr Dagfinn Aune, une des chercheurs associés à l’étude.
Auteur: Emilie Cailleau – TopSante