Mort tragique du transitaire Elimane Touré, Le procureur de la République, Serigne Bassirou Gueye entre dans la danse. A l’évidence, il a saisi la brigade de prévôtale de la police nationale pour l’ouverture d’une enquête sur les causes exactes du décès de Touré, au commissariat du Port, où il était en garde à vue. Ceci suite à la polémique sur les circonstances de la mort du transitaire ainsi que sur la thèse d’un suicide. Selon, la police la victime s’est pendue par le drap du lit de la cellule où il était enfermé. Affirmation confirmée par le médecin légiste Gisèle Wotto Gaye. Mais, du coté de la famille du défunt, vue les traces de brulures et de blessures constatées sur le corps sans vie du défunt, cette assertion est inconcevable. En effet, l’entrée en jeu de M. Gueye peut renverser la tendance au moment où les proches du défunt réclament la lumière sur le décès de leur fils. Cependant, que peuvent encourir les limiers qui avaient détenu la victime si l’instruction prouve la thèse de torture? Toutefois, Si tel est le cas, est ce que le médecin légiste peut-t-il échapper à des poursuites judiciaires (pour faute professionnelle, complicité, corruption entres autres)?