L’ONG Amnesty International a dénoncé les dérives des méthodes sécuritaires sous l’état d’urgence en cours dans le pays en Tunisie. Cette mesure, qui donne une grande liberté aux forces de l’ordre, est une violation grave des libertés individuelles.
A en croire le contenu de son rapport, depuis 2011, plus de 500 plaintes de tortures ont été déposées et la justice peine à condamner les coupables. Mieux, Amnesty compare ces dérives à l’époque de la dictature sous le régime du président déchu Ben Ali.
<Les policiers qui ont battu mon frère sont libres et travaillent encore >, confie a BBC une femme dont le frère est mort en détention.
Par ailleurs, ajoute notre source, le chargé de l’information du ministère de l’intérieur tunisien déclare à la BBC que l’Etat »apporte des formations en droits de l’homme aux agents de sécurité pour qu’ils respectent la dignité des citoyens ».