Les sinistrés de l’incendie du Pavillon vert de la Fidak 2015 courent toujours derrière leurs sous. Réunis hier au sein de l’ancienne mairie de Médina, les membres du Collectif des sinistrés de l’incendie du Pavillon vert du Cices ont crié leur ras-le-bol.
La 25ème édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak) s’ouvre aujourd’hui. Mais, l’ombre des sinistrés de l’incendie 2015 va hanter cette ouverture. Car cela fait 11 mois 10 jours (Ndlr : 11 mois 11 jours aujourd’hui) qu’ils attendent leur indemnisation promise par l’Etat du Sénégal. «Cette injustice dure. Nous informons l’opinion publique, nationale et internationale, qu’après avoir saisi toutes les autorités de ce pays, réclamé pacifiquement et patriotiquement notre dû, qu’en ce moment aucun sinistré sénégalais n’a été indemnisé. Pourtant les sinistrés syriens, pakistanais et égyptiens sinistrés ont bel et bien été dédommagés», se désole Alpha Amadou Thiam, porte-parole du collectif.
Il met en cause le manque de considération notable du Dg du Cices Cheikh Ndiaye et du ministre du Commerce Alioune Sarr à l’endroit des sinistrés sénégalais. A 24h (hier) de l’ouverture de la 25ème Fidak, ils se disent être «ignorés» et « snobés» par ces autorités sénégalaises qui ont la manie de toujours trouver des mots blessants pour leur parler. «C’est désolant de noter qu’à chaque fois, que le directeur général parle du problème de l’incendie de Cices, il utilise des mots blessants. Hier (avant-hier), nous avons entendu ce dernier dire que si on applique le droit aucun exposant ne sera indemnisé.
Parce que 99% d’entre eux ne remplissent pas les conditions pour en bénéficier». «Si on applique le droit, si nous étions dans un pays de droit, si on respecte les Sénégalais il n’allait pas organiser une autre Fidak. Une foire non assurée… »
Quant au ministre du Commerce, qui estime que ces sinistrés ne sont que des cas sociaux, leur porte-parole précise qu’ils sont loin d’en être.
«Moi Alpha Amadou Thiam, je vends des bijoux en or et argent au marché Tilène. Loin de faire de la pub je précise que dans ce collectif il y a Touba mondial cosmétique. Ces femmes qui sont derrière moi ramènent des containers de 40 pieds de Chine. Nous ne sommes pas des cas sociaux. Ils doivent consulter un dictionnaire parce qu’ils ne savent pas ce qu’est un cas social», s’emporte-t-il.
De guerre lasse, M. Thiam appelle à la bienveillance des autorités. «Si vous voyez que nous nous réunissons ici et qu’on s’adresse à vous les journalistes, c’est parce que on nous a interdit l’accès à l’enceinte du Cices. Toutes les portes nous ont été fermées. Nous n’avons reçu aucune information officielle, ni du Cices, ni du gouvernement ni de l’agent judiciaire. Quand nous appelons Cheikh Ndiaye il refuse de nous prendre. Nous avons écrit des lettres à toutes les autorités pour les tenir informées de ce problème, à Moustapha Niasse même», rappelle-t-il, énonçant les différentes tentatives de son collectif.
Le dernier plan d’action étant d’entamer une grève de la faim le jour (Ndlr : aujourd’hui) de l’ouverture de la Fidak n’aura finalement pas lieu à cause de l’intervention du khalife général des Mourides, Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké.
«Nous avons rencontré les députés Mame Makhtar Guèye ainsi que le Khalife général des Mourides Cheikh Sidi Mokhtar Mbacké. C’est lui qui nous a dissuadés et nous a demandé de surseoir à ce plan en attendant, eux vont faire quelque chose pour que nous soyons indemnisé»., dit le porte-parole du Collectif des sinistrés du Pavillon vert qui n’a pas encore livré son dernier mot.
Il met en cause le manque de considération notable du Dg du Cices Cheikh Ndiaye et du ministre du Commerce Alioune Sarr à l’endroit des sinistrés sénégalais. A 24h (hier) de l’ouverture de la 25ème Fidak, ils se disent être «ignorés» et « snobés» par ces autorités sénégalaises qui ont la manie de toujours trouver des mots blessants pour leur parler. «C’est désolant de noter qu’à chaque fois, que le directeur général parle du problème de l’incendie de Cices, il utilise des mots blessants. Hier (avant-hier), nous avons entendu ce dernier dire que si on applique le droit aucun exposant ne sera indemnisé.
Parce que 99% d’entre eux ne remplissent pas les conditions pour en bénéficier». «Si on applique le droit, si nous étions dans un pays de droit, si on respecte les Sénégalais il n’allait pas organiser une autre Fidak. Une foire non assurée… »
Quant au ministre du Commerce, qui estime que ces sinistrés ne sont que des cas sociaux, leur porte-parole précise qu’ils sont loin d’en être.
«Moi Alpha Amadou Thiam, je vends des bijoux en or et argent au marché Tilène. Loin de faire de la pub je précise que dans ce collectif il y a Touba mondial cosmétique. Ces femmes qui sont derrière moi ramènent des containers de 40 pieds de Chine. Nous ne sommes pas des cas sociaux. Ils doivent consulter un dictionnaire parce qu’ils ne savent pas ce qu’est un cas social», s’emporte-t-il.
De guerre lasse, M. Thiam appelle à la bienveillance des autorités. «Si vous voyez que nous nous réunissons ici et qu’on s’adresse à vous les journalistes, c’est parce que on nous a interdit l’accès à l’enceinte du Cices. Toutes les portes nous ont été fermées. Nous n’avons reçu aucune information officielle, ni du Cices, ni du gouvernement ni de l’agent judiciaire. Quand nous appelons Cheikh Ndiaye il refuse de nous prendre. Nous avons écrit des lettres à toutes les autorités pour les tenir informées de ce problème, à Moustapha Niasse même», rappelle-t-il, énonçant les différentes tentatives de son collectif.
Le dernier plan d’action étant d’entamer une grève de la faim le jour (Ndlr : aujourd’hui) de l’ouverture de la Fidak n’aura finalement pas lieu à cause de l’intervention du khalife général des Mourides, Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké.
«Nous avons rencontré les députés Mame Makhtar Guèye ainsi que le Khalife général des Mourides Cheikh Sidi Mokhtar Mbacké. C’est lui qui nous a dissuadés et nous a demandé de surseoir à ce plan en attendant, eux vont faire quelque chose pour que nous soyons indemnisé»., dit le porte-parole du Collectif des sinistrés du Pavillon vert qui n’a pas encore livré son dernier mot.