La Ligue 1 sous l'emprise totale du PSG

Jamais une équipe n’avait autant dominé le Championnat de France. Sans rival, le PSG a collectionné les records et anéanti tout suspense.
Le championnat de France, c’est un peu comme un film avec Bruce Willis. On connaît déjà la fin — il va gagner — mais on ne sait pas comment. En Ligue 1, la domination du PSG ne souffre aucune contestation mais encore faut-il savoir la manière employée pour parvenir à ses fins. Son sacre 2016 demeure à ce jour le plus beau des quatre titres de champion de l’ère qatarienne.

Avec un Ibrahimovic au sommet, une intégration de Di Maria réussie et une défense attentive face à des attaquants certes médiocres, Paris arrache sa quatrième couronne de suite dès le 13 mars à Troyes, un soir de festival (9-0).

Il a porté ses propres standards du succès à un niveau qu’il aura lui-même du mal à battre. Laurent Blanc le sait. «Des saisons comme cela, on n’en fera plus, commente l’entraîneur. On a mis la barre très haut.» Ce sera d’autant plus difficile de faire mieux que le Suédois quitte la capitale et que la prochaine saison s’ouvre après deux compétitions internationales, l’Euro et la Copa America, qui vont laisser des traces. Mais le PSG devrait récupérer un Marco Verratti à 100 % et Pastore ne peut pas faire deux saisons identiques à moins de vivre au milieu d’un bataillon de chats noirs.

Dans un parcours exceptionnel, certains joueurs ont quand même trouvé le moyen de décevoir. Lucas a eu sa chance mais n’a pas complètement convaincu. Cavani a perdu sa place plus de trois mois et porte désormais la responsabilité de faire oublier Ibra, ce qu’il n’a jamais réussi jusque-là. Aurier a dérapé et peut-être brisé un élan en Ligue des champions. La meilleure surprise de la saison reste l’affirmation de Rabiot, une progression qui l’amène aux portes des 23 Bleus de l’Euro (il est réserviste). Ce PSG impérial sur la scène nationale doit encore grandir après le fiasco de la Ligue des champions. Paris et Laurent Blanc doivent se poser les bonnes questions mais le technicien a aussi une demande propre à la Ligue 1 : «Le PSG a besoin d’un football français fort», a conclu Blanc samedi soir. L’occasion de tirer un bilan de la saison écoulée en Ligue 1.
Source:leparisien.fr

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