AIBD Paiement des créances aux fournisseurs.
L’entreprise saoudienne qui s’est retirée du chantier de construction de l’aéroport de Diass, au profit du consortium turc Summa-Limak, commence ce matin, à verser les chèques des montants dus à ses fournisseurs. Si beaucoup sont soulagés, certains n’acceptent toutefois pas la décote appliquée sur leurs créances, et n’ont pas encore décidé de retirer les sommes qui leur sont réservées
A Diass, les avions ne décollent pas encore, mais les entreprises chargées de la construction de l’infrastructure, n’ont plus le moral à terre. Les sous-traitants du consortium Summa-Limak voient la vie en rose depuis que l’entreprise a reçu ses frais de démarrage, et commencé à débloquer les frais de fonctionnement nécessaires à la conduite du travail.
Pour les entreprises qui réclamaient de l’argent à la Saudi BinLadin Group (Sbg), elles ne sont plus malheureuses non plus. Après avoir payé les arriérés des salaires dus aux employés, l’entreprise saoudienne a décidé de se tourner enfin vers ses fournisseurs. C’est ainsi que la plupart d’entre ces sociétés vont recevoir, à partir d’aujourd’hui, leur chèque de la part du liquidateur des intérêts de la compagnie saoudienne, et qui se trouve encore sur le site de l’aéroport.
C’est un montant global de 4 milliards 250 millions environ, que vont se partager 75 Petites et moyennes entreprises (Pme) sous-traitantes ou prestataires de services. Il restera, selon des personnes bien informées de ce dossier, le cas d’une demi-douzaine d’entreprises, avec lesquelles le représentant des intérêts de Sbg n’est pas encore parvenu à trouver un accord. Il faut dire que l’estimation de la créance ne se fait pas nécessairement de la même manière selon l’angle où l’on se place. On sait que certains fournisseurs estimaient que le montant global des créances devait atteindre les 20 milliards, tandis que d’autres observateurs ramenaient les chiffres à environ 7 milliards. Et voilà que Sbg vient de débloquer moins de 5 milliards pour près de 95% des entreprises concernées. On peut imaginer qu’il doit y avoir des frustrations à certains niveaux.
Quelle que soit l’issue de ce contentieux, on ne manquera pas de reconnaître aux Arabes d’avoir fait un important effort, d’autant que ce paiement intervient juste au moment où bon nombre d’entreprises se sentaient prises à la gorge. Même si cela ne règle pas les problèmes de celles qui retireront leurs chèques, on peut être sûr que cet argent sera le bienvenu dans leur trésorerie.
Pour les entreprises qui réclamaient de l’argent à la Saudi BinLadin Group (Sbg), elles ne sont plus malheureuses non plus. Après avoir payé les arriérés des salaires dus aux employés, l’entreprise saoudienne a décidé de se tourner enfin vers ses fournisseurs. C’est ainsi que la plupart d’entre ces sociétés vont recevoir, à partir d’aujourd’hui, leur chèque de la part du liquidateur des intérêts de la compagnie saoudienne, et qui se trouve encore sur le site de l’aéroport.
C’est un montant global de 4 milliards 250 millions environ, que vont se partager 75 Petites et moyennes entreprises (Pme) sous-traitantes ou prestataires de services. Il restera, selon des personnes bien informées de ce dossier, le cas d’une demi-douzaine d’entreprises, avec lesquelles le représentant des intérêts de Sbg n’est pas encore parvenu à trouver un accord. Il faut dire que l’estimation de la créance ne se fait pas nécessairement de la même manière selon l’angle où l’on se place. On sait que certains fournisseurs estimaient que le montant global des créances devait atteindre les 20 milliards, tandis que d’autres observateurs ramenaient les chiffres à environ 7 milliards. Et voilà que Sbg vient de débloquer moins de 5 milliards pour près de 95% des entreprises concernées. On peut imaginer qu’il doit y avoir des frustrations à certains niveaux.
Quelle que soit l’issue de ce contentieux, on ne manquera pas de reconnaître aux Arabes d’avoir fait un important effort, d’autant que ce paiement intervient juste au moment où bon nombre d’entreprises se sentaient prises à la gorge. Même si cela ne règle pas les problèmes de celles qui retireront leurs chèques, on peut être sûr que cet argent sera le bienvenu dans leur trésorerie.
Source:lequotidien.sn