Le Projet des services des entreprises du mil (PSEM) compte former 100 agents prestataires de service (APS) dans les régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine et Dakar, avant la fin de sa mise en œuvre, en 2018, a indiqué, mercredi, son directeur Laurent Gomis.
« Le PSEM compte assurer durant les 3 ans de sa mise en œuvre (2015-2018), la sélection et la formation de 100 APS (agents prestataires de service) dans les régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine et Dakar », a-t-il annoncé.
Il intervenait lors d’un atelier de formation organisé à Kaolack, à l’intention de 60 producteurs de la filière mil des régions d’intervention du projet. Celui-ci portait sur la place et le rôle intermédiaire des APS dans la mise en place de ce nouveau projet.
« Le choix des APS répond à un processus animé par l’effectif du PSEM et validé par les populations locales de ces régions concernées par le projet et par les organisations à la base des producteurs de la filière mil » qui, selon lui, « jouent un rôle très important dans le processus de mise en œuvre », a indiqué M. Gomis.
Selon lui, les APS sont destinés à être « des facilitateurs » entre les organisations de producteurs et les unités de transformation mil. Ils devraient également servir d’intermédiaires entre les fabricants de matériel agricole et des structures étatiques telles que l’ANCAR, l’Agence nationale de conseil agricole et rural.
Il y a aussi les DRDR (directions régionales du développement rural), l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) et l’Institut de technologie alimentaire (ITA).
« Aujourd’hui, l’idée c’est d’utiliser ces APS comme personnes ressources locales pour jouer le rôle de facilitateurs dans l’accès des populations locales au service rendu par les agents de l’Etat, mais aussi’’ les amener à « jouer le rôle de conseillers dans leurs zones respectives auprès des producteurs de la filière mil », a ajouté Laurent Gomis.
L’agent prestataire de service sélectionné va demeurer « un entrepreneur » et « un businessman » appelé à « exécuter correctement la mission attendue de lui dans le cadre du PSEM, souligne le directeur du Projet des services des entreprises du mil (PSEM).
Sur cette base, il « doit avoir la confiance de la communauté et aussi être en mesure de les aider », a poursuivi M. Gomis.
Au cours de cet atelier ouvert lundi et clôturé mercredi, « nous avons apporté des explications aux 60 producteurs participants de la filière mil, dans le but d’harmoniser la compréhension de ces derniers du rôle des agents prestataires », a expliqué le directeur du projet.
Cela fait que cette session de formation a les allures d’une rencontre de sensibilisation et de préparation à l’action, selon M. Gomis.
D’un budget estimé à 5 milliards de francs CFA, ce nouveau projet a été mis en place par NCBA CLUSA, une ONG internationale américaine qui intervient au Sénégal depuis plusieurs années dans le domaine de la sécurité alimentaire par la promotion de la filière mil.
Le Projet des services des entreprises du mil a été mis en place en remplacement du Projet de renforcement de la chaîne de valeur mil (2009-2013).
Source:APS