Ils sont tous en détention provisoire et poursuivis par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme depuis lundi.
Tous de nationalité béninoise, ils ont été interpellés au cours d’une opération des forces de l’ordre les 24 et 25 octobre derniers. Selon nos informations, ils ont été interceptés sur le territoire béninois. Plus précisément, dans le village de Kouatena, dans le nord-ouest du Bénin, non loin d’un site aurifère et à 132 km du parc de la Pendjari, là où en mai 2019, deux Français avaient été enlevés.
À quels groupes terroristes appartiennent-ils, que préparaient-ils ? Les sources contactées indiquent juste que les quatre jihadistes présumés étaient recherchés depuis un moment et donc suivis.
C’est un dénouement heureux grâce à la coopération active de la population, se félicite une source sécuritaire. Une fois faits prisonniers, ils ont été acheminés à Porto Novo et présentés lundi au procureur spécial de la Cour de répression du terrorisme (Criet). Ce dernier les a placés sous mandat de dépôt et les poursuit pour « appartenance à une organisation terroriste ».
De sources bien informées, il y a eu courant juillet dernier d’autres arrestations de présumés jihadistes dans la même zone.
Depuis l’épisode des otages français dans le parc de la Pendjari, le Bénin a renforcé la sécurisation du nord du pays et de ses espaces frontaliers. Un peu moins d’un millier d’hommes y seraient déployés.
RFI