Le fait du jour
Au nom de la « transparence », le FBI a annoncé, mardi 16 août, avoir remis au Congrès américain, contrôlé par les républicains, plusieurs documents relatifs à son enquête sur l’utilisation par la candidate démocrate, Hillary Clinton, d’un serveur et d’une adresse électronique privés quand elle était secrétaire d’Etat, de 2009 à 2013. Il y a un mois, tout en critiquant sévèrement Mme Clinton accusée de légèreté, le FBI avait affirmé, le 5 juillet, ne pas avoir trouvé dans ce dossier matière à poursuites. Confidentiel, le rapport remis ne pourra être rendu public sans l’aval du FBI, a prévenu le Bureau dans un communiqué. Il contient « des informations secrètes et sensibles et est mis à disposition avec l’attente qu’il ne sera pas diffusé ou divulgué sans l’accord du FBI », a ajouté le FBI. L’équipe de campagne d’Hillary Clinton a critiqué la démarche de l’agence fédérale, mais elle a ajouté souhaiter que les documents tombent dans le domaine public pour éviter toute présentation déformée par des élus républicains.
Al Baldasaro, un élu du New Hampshire qui conseille le candidat républicain, Donald Trump, sur le dossier des anciens combattants, a souhaité apporter une précision, mardi 16 août, à propos d’une déclaration controversée faite au cours de la convention de Cleveland, en juillet. « La presse libérale m’a fait dire que je souhaitais qu’elle [Hillary Clinton] soit assassinée », s’est-il scandalisé. « J’ai dit qu’elle doit être fusillée pour trahison par un peloton d’exécution… »
Dans un entretien accordé à une chaîne de télévision du Wisconsin, le candidat républicain, Donald Trump, a assuré, mardi 16 août, qu’il ne comptait pas « pivoter » vers un style plus présidentiel comme le lui demande une partie du camp républicain. « Je suis ce que je suis », a-t-il estimé.
Deux responsables républicains, les représentants Scott Rigell (Virginie) et Reid Ribble (Wisconsin), se sont ajoutés, mardi 16 août, aux 121 signataires d’une lettre adressée à la direction républicaine qui lui demande de couper les ponts avec la campagne jugée compromise de Donald Trump pour se concentrer sur la défense de la majorité républicaine au Sénat, menacée le 8 novembre. M. Rigell a précisé qu’il votera pour le candidat libertarien, Gary Johnson, lors de la présidentielle.
Des membres du Parti radical serbe (ultranationaliste) défilent devant le Parlement serbe à Belgrade, mardi 16 août, pour protester contre la visite du vice-président américain, Joe Biden. Au centre, leur chef, Vojislav Seselj, entouré de militants portant des pancartes appelant à voter pour le candidat républicain, Donald Trump.
Des membres du Parti radical serbe (ultranationaliste) défilent devant le Parlement serbe à Belgrade, mardi 16 août, pour protester contre la visite du vice-président américain, Joe Biden. Au centre, leur chef, Vojislav Seselj, entouré de militants portant des pancartes appelant à voter pour le candidat républicain, Donald Trump. ALEXA STANKOVIC / AFP
La commission chargée de l’organisation des trois débats présidentiels qui se succéderont en septembre et en octobre a indiqué, lundi 15 août, qu’un candidat devra obtenir une moyenne de 15 % des intentions de vote pour pouvoir y participer. En dehors des candidats démocrate et républicain, Hillary Clinton et Donald Trump, le libertarien Gary Johnson et l’écologiste Jill Stein recueillent pour l’instant des scores trop bas pour espérer être retenus.
Source:lemonde.fr