Lors du rassemblement annuel des Nations Unies à New-York, les nations africaines ont appelé à des mesures fiscales exceptionnelles pour aider les économies à survivre à la pandémie de coronavirus.
La semaine qui vient de s’écouler pourrait être décisive pour l’avenir économique des nations africaines. Plusieurs dirigeants du continent ont profité de la 75ème session de l’assemblée générale des Nations Unis pour faire entendre leur voix en demandant des mesures fiscales exceptionnelles en cette période de pandémie de coronavirus, à savoir une aide de 100 milliards de dollars par an au cours des trois prochaines années
Amadou Ba, ministre sénégalais des affaires étrangères : « Je profite de cette tribune pour saluer les efforts consentis par les membres du G20, la Banque mondiale et le Fond monétaire international en faveur de l’initiative de la suspension du service de la dette. J’exhorte l’Union africaine à poursuivre les démarches en direction de nos partenaires en vue d’étendre ce moratoire jusqu’en 2021. »
D’autres voix comme celles du président du Niger, Issoufou Mahamadou ou du président de la Côte d’Ivoire, Alasanne Ouattara se sont élevées pour demander l’annulation pure et simple de la dette des pays africains qui libérerait ainsi les ressources pour lutter contre le coronavirus et les autres maladies mortelles.
Ils ont également appelé les Nations Unis à réformer le conseil de sécurité en offrant aux pays africains un siège à la table du conseil de sécurité.