Une plateforme d’échanges et de mise en relation a été mise en place par la cellule informatique du ministère de l’Elevage et des Productions animales, en vue de faciliter l’acquisition de moutons pour la Tabaski, dans un contexte de propagation de la maladie à coronavirus, a-t-on appris mardi des promoteurs de cette initiative.
La plateforme dénommée « Sama Xaru Tabaski » vise à faciliter au consommateur l’acquisition du mouton en limitant les déplacements dans les foirails et en aidant à comparer les offres, a expliqué le ministre de l’Elevage, Samba Ndiobène Kâ, lors d’une réunion préparatoire de la Tabaski 2020.
Mise à jour quotidiennement, cette plateforme permet de recenser les vendeurs de moutons, leurs contacts téléphoniques et leurs lieux de destination pour permettre à tout acheteur de solliciter directement un vendeur en fonction de la demande.
« Il fallait recenser les intentions de vente et les véritables offres constatées sur le terrain par l’agent technique vétérinaire départemental, puis régional avant d’être compilées au niveau de la cellule informatique », a-t-il expliqué.
« Ce qui nous intéresse, c’est surtout le nombre et la qualité des animaux au profit des consommateurs. On ne ménagera aucun effort pour la satisfaction des populations en termes d’approvisionnement du marché en moutons’’, a dit le ministre.
La plateforme ’’Sama Xaru Tabaski’’, présentée au cours de la rencontre, sera lancée après quelques améliorations avant la fête de la Tabaski, avec une rubrique offre et demande axée sur les disponibilités en moutons dans chaque département.
Seront aussi répertoriés, les points de vente et les numéros des vendeurs, pour permettre au secteur de disposer de « statistiques fiables sur la mobilisation de moutons au niveau national ».
Les moutons qui viendront de la sous-région seront enregistrés au fur et à mesure sur la plateforme qui a déjà enregistré 41.188 têtes de moutons, selon ses promoteurs.
Le ministre de l’Elevage et des Productions animales a appelé les populations à acheter tôt leur mouton, s’il le faut une semaine avant la Tabaski, pour permettre aux autorités de travailler à combler le gap en moutons si nécessaire, en partenariat avec les éleveurs.