Certains parmi nous ne vivront pas l’ère post-Corona. Ils seront morts. Seul Allah Sait qui échappera à la furie de ce virus. Les survivants parmi nous auront de nombreux et sérieux défis à relever pour remettre le pays en marche normale.
La gouvernance rigoureuse par les meilleurs d’entre-nous (compétents, diligents, courageux, endurants et incorruptibles) s’imposera naturellement.
Le népotisme et le clanisme de parti devront être jetés à la rivière.
La logique qui consister à caser du politicien incapable et incompétent pour la simple récompense militante devra être bannie.
Ainsi, pour une bonne anticipation sur la gestion optimale de l’ère post-Corona, il est important de mettre déjà sur pied des équipes pluridisciplinaires pour mener le travail prospectif d’identification des divers problèmes et des meilleures solutions.
Déjà, il est aussi important d’identifier toutes les structures étatiques non essentielles pour la bonne marche du pays et évaluer leurs coûts en vue de les supprimer purement et simplement et utiliser éventuellement les moyens mis à leur disposition au profit des secteurs de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Les politiciens professionnels qui y sont casés pourront être reversés dans l’agriculture et l’élevage. Au besoin, il pourront bénéficier de prêts pour aller au champ.
Leur engagement dans l’agriculture va sûrement inciter les jeunes et les agents de l’Etat et du privé à s’y mettre en masse pour participer à l’autosuffisance alimentaire et promouvoir le consommer local.
Une indemnité de départ équivalant à 3 ou 6 mois de traitement salarial peut aussi servir de mesure d’accompagnement pour la reconversion dans l’agriculture et l’élevage de certains politiciens titulaires des postes non essentiels.
En deux mois de pandémie et de restrictions, les structures inutiles se sont révélées clairement.
Chaque centime du contribuable doit désormais être utilisé utilement pour financer des priorités et des urgences et non pour payer un politicien qui ne saurait justifier son salaire par un apport sérieux à la cause du peuple.
C’est simplement indécent de gagner de l’argent comme salarié politique sans travailler à la hauteur du gain. Surtout qu’un proviseur de lycée d’une trentaine d’années d’expérience professionnelle gagne à peine le tiers ou la moitié du salaire d’un politicien casé sans le BFEM dans bien des cas.
A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Revoir drastiquement à la baisse les salaires des occupants des postes politiciens non techniques est aussi une solution minimaliste.
Aliou SOW