J’ai encore appris un énième licenciement à Hann, chez Mo Xam.Je me sens encore choqué et ahuri. Je ne comprends toujours pas, ce qui pète, ou trottine dans la tête de notre locataire. Quelle obsession à vouloir pestiférer une station jadis, calme, extra médiatique et travailleuse.
Qui est la tante ou le grand frère qui permet à ce directeur de radier, de sanctionner, de licencier, à bout d’humeur et de délire ? Pourtant, on lui a tout pardonné. Je sais de quoi je parle.
En plus de ses errements encore regrettables et glissants, de ses abus de manager liés à sa responsabilité morale et juridique, qu’il incarne, il continue de nous interloquer.Haro sur des pratiques staliniennes, Mbaye.
YA XAM, Xamél nâk ! Je ne te veux aucun mal, mais « Grand dou ni », (on a assez avalé des vertes et des pas mûres). Jacob Desvarieux dans une de ses compositions, interprétait « Laisse parler les gens » mais tu me permettras d’ouvrir ma bouche pour ceux qui te respectent et de te dire revois la copie et termine là-bas en « beauté ». C’est quoi le deal ?
Ce n’est pas comme ça. Heureusement que je ne suis licenciable*, et que le gel de mes papiers envoyés, ne me privera pas de liberté de ton responsable et respectueux.
Certains te disent Mo XAM, je t’invite à l’instar des prouesses initiées depuis ton installation à plus de tact, à plus de gentleman agreement. Il y’a de ces légèretés qui ne méritent pas forcément un licenciement. Y’a-t-il faute grave tout le temps ? Prouve-moi que ton cœur de Mouride ne fera pas regretter à des mères et pères de familles leur passage dans ce chantre des leaders charismatiques. Je ne citerai pas de noms. Que de directeurs généraux, de directeurs de rédaction, de rédacteurs chefs, de talentueux commerciaux et techniciens, journalistes, se sont succédé qui, juste l’évocation de leurs noms, fait respirer de l’air pur. Ne carbonise pas.
On n’a pas besoin de finir les encyclopédies du management pour comprendre ses ressources humaines. On peut les coacher sans embûches et tension. Mes frères et sœurs ruminent des déceptions, souvent des joies de promotion, mais évite ce genre de crise que tu engages avant de rétropédaler.
Quelle mouche pique mon (directeur) qui prend cette décision de façon covidienne. Le SRAS COVID-19, nous affale, ne nous met pas un C-20, bien que tu sois un protégé du boss. Ici, on connait manière, comme disent nos voisins.
Las de combattre le virus qui solidarise les plus opposants d’un idéal de vivre en symbiose je ne cautionne pas l’injustice. Grand, après les missiles des semences, les affres auditives des virées nocturnes ou pas, lues çà et là, diffusées outre Atlantique, on s’est calmé, respectant, le » kilifaa » de SSPP mais on digère difficilement les insultes collées sur notre « Astre » qu’on a du mal à dégommer.
Tu as fait de belles choses depuis que tu es projeté au quotidien. Je l’avoue. Je t’ai félicité et souvent critiqué dans l’intimité de notre plateforme mais, Mister Come down !
Il se passe une frénésie de licenciement accéléré, souvent rétropédalé dans ma famille, belle école que j’ai tellement adorée et servie. Je perds même mon latin pourtant empreint de retenue, de réserve, de confidentialité dans tes nombreux licenciements.Je ne me cache pas, je ne mets pas aussi, le linge de mon autre famille dans le « Ndoumbélane » (place publique), mais de grâce, arrêtez ce char de Kamikaze au relent de tête de turc ou de plomb qui semble jouer au pyromane.
Laisse les cases des frères et sœurs intactes, à défaut de les bâtir en dur, surtout dans ce contexte de psychose sociale et de résilience.
On ne licencie pas comme on appuierait sur une gâchette dans une guérilla colombienne. Trop licencier ridiculise et envenime un climat socio professionnel. Les fautes professionnelles sont sanctionnables au gré des gravités et des bourdes. Les sanctions positives doivent se faire sur la base du mérite et tous les articles publiés sur la base d’une équité et non de « tête plaisante « ou « déplaisante ». Si, au vu de tes erreurs, fautes commises, Mister Mo Xam, un collège extra-muros devrait t’apprécier, ton fauteuil pourrait être occupé par un autre directeur de société. Tu as du bon mais n’abuses pas du mauvais.
T’as intérêt à méditer sur certains actes avant de te donner en titraille. La vérité reste lumière, Derrida (philosophe) souhaite qu’on la dise sans rancune ni haine. Je te respecte mais ne suis pas d’accord avec toi. Franchement, tu dois changer certaines choses dans ton driving. Je sais que ce n’est pas facile de diriger mais balle à terre.
Le Soleil ne mérite pas ces Unes de faits divers qui commencent à être de trop dans le paysage médiatique et sur les réseaux sociaux. Heureusement que Facebook nous facilite les rappels à l’ordre, humblement, permettant à des plumes respectées, formées, entre autres temples par le Soleil, d’être lues partout à travers le monde. Ce tabloïd de Hann nous appartient tous. Prouve-moi que tu es loin d’avoir cette tête de plomb ou de turc, pour que cesse ce migmag de char dont le seul malin pilote sait driver. Que Dieu sauve le Sénégal, la presse, le quotidien Le Soleil, notre label de qualité que nous devons beaucoup. Que triomphent bons conseils et la vérité.
Alamdoulilah.
Ottawa, le 20 avril 2020