L’Afrique ne parvient toujours pas à sortir la tête de la pauvreté. Depuis plus de 60 ans après les indépendances, ses populations vivent toujours dans la pauvreté.
Aujourd’hui, tout semble prouver que les dirigeants du monde s’accordent à maintenir le monde dans l’inégalité. Il faut toujours qu’il y ait des gens pauvres, à soigner, à affamer pour enrichir une minorité.
L’Afrique. Ce seul mot évoque un peuple au destin tragique. Sa population subit de plein fouet les chocs extérieurs causés par les catastrophes naturelles, la guerre et les conflits. C’est aussi là où la pandémie du sida a fait le plus de ravages.
Il est indiscutable que l’Afrique est confrontée à de nombreux problèmes qui entravent sa capacité à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.
Et la situation semble se répéter d’une année à l’autre. Pourtant, tout n’est pas négatif : c’est probablement le continent qui possède les plus grandes ressources naturelles, mais le plus pauvre par la volonté d’hommes incompétents ou simplement méchants.
Ainsi, jamais nos nations ne pardonneront les dirigeants qui ont participé a leurs appauvrissement. Leurs mémoires collectifs le garderont pour les générations futures.
L’Afrique est frappée par des maladies meurtrières, comme le paludisme, la typhoïde, la tuberculose, la pandémie du vih/sida et, aujourd’hui par le coronavirus. Les risques de morbidité, de mortalité et de retard de la croissance sont particulièrement plus élevés en Afrique que n’importe autre continent dans le monde.
Le fléau des maladies freine la croissance démographique, en particulier dans le cas du vih/sida. Le coronavirus Chaque jour, environ 10 000 personnes sont infectées par le vih en Afrique subsaharienne, et plus de 14 millions – soit 64 % du taux mondial de mortalité.
Cheikh Ibrahima Diallo, Secrétaire général PJD