Cette nouvelle loi fait partie d’un ensemble de projets de lois introduits au Parlement au début du mois dernier par Claudine Uwera, ministre d‘État chargée de la Planification économique au ministère des Finances et du Plan.
« Cette institution rassemblera et diffusera les résultats de la surveillance des activités criminelles financières comme le blanchiment d’argent, le financement d’activités terroristes », a déclaré le président de la Commission parlementaire du budget, Omar Munyaneza après examen de ce projet de loi.
Ainsi, dès son opérationnalisation, le centre aura a charge de surveiller les transactions comptables des institutions financières jugées suspectes et d’accéder aux données et informations électroniques stockées dans les serveurs à des fins de renseignement financier.La loi dote également le centre du pouvoir de contrôler ou d’intercepter des communications, des documents authentiques et privés sur les transactions financières et peut fournir ou échanger des informations avec une autorité de renseignement financier d’un autre pays.
En dépit de ses exploits économiques salués à travers le monde, le Rwanda à l’instar de bien de pays n’est pas à l’abri d’activités financières illégales.