Rida Fhel el-Boum est un journaliste d’investigation indépendant et fondateur de l’Organisation libyenne pour les médias indépendants, un groupe local pour la liberté de la presse. Il a été arrêté samedi dernier à l’aéroport international de Mitiga, à 11 kilomètres de Tripoli, la capitale.
Une arrestation jugée illégale, car sans motif, d’après des observateurs. D’où la colère des ONG parmi lesquelles le Comité de protection des journalistes (CPJ). « Les autorités libyennes doivent immédiatement obtenir la libération de Rida Fhel el-Boum et s’engager publiquement à permettre aux journalistes de travailler librement sans craindre pour leur sécurité », a déclaré Sherif Mansour, coordinateur du programme du CPJ pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Si Rida Fhel el-Boum est derrière les barreaux sans motif, Tripoli ne s’est pas encore exprimée pour confirmer ou infirmer ces accusations.
De leurs côtés des organisations dont la Mission de soutien des Nations unies en Libye et la sous-commission des droits de l’homme de l’Union européenne ont appelé à la libération « immédiate » du professionnel de l’information.